A la Majorité Présidentielle (MP), tout le monde s’est rabiboché avec tout le monde Exit les fâcheries et autres bouderies ! A bas les crocs-en-jambe ! Au diable les guéguerres !
L’antidote à toutes ces frictions qui polluaient l’atmosphère à la MP jusqu’à la très bio ferme de Kingakati ? C’est "une communication cohérente guidée par les intérêts de la famille politique et non celui de certains groupes d’individus ".
Alors, c’est tout ? Problème résolu ? Pas si sûr. Mises à part des postures liées à des ego de tout ce que la kabilie compte d’éléphants, il y a bien un souci de fond à la MP. A savoir, c’est quoi la parole MP, qui la porte, et pour quel objectif ? Qui distille les éléments de langage de qui et à qui ? C’est cela le hic de la question. C’est là le préalable à toute cure communicationnelle au sein de la Majorité.
Pas de cohérence sur le front de la communication si la division du travail n’est pas correctement opérée à ce niveau-là. Pas d’efficacité et donc d’audibilité de la parole MP si chaque mandarin y va de son message. Comment espérer jouer collectif si les "communicants " de la Majorité ne savent pas toujours à quelle source s’abreuver ?
Pour le coup, il ne faut pas non plus accabler outre mesure les ténors de la MP. En l’absence d’une communication univoque provenant du sommet, chacun des majors organise le service après vente. Quitte à…se vendre soi-même.
Une démarche un tantinet normale, voire naturelle en politique. Ici sans doute plus qu’ailleurs, charité bien ordonnée commence par soi-même. Au seuil de la mère des batailles, ce n’est pas d’ajustements que la MP a besoin en matière de communication, mais d’un nouveau logiciel dans le domaine. José NAWEJ
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