Le président de l‟Assemblée nationale, Aubin Minaku a déclaré lundi, dans son discours d‟ouverture de la session ordinaire de septembre 2014 de cette institution, que celle-ci va trancher, par adoption ou rejet, sur les enjeux politiques de l‟heure. Cette chambre basse du Parlementva également lever une option quant à la révision ou non de la Constitution, a-t-il dit, indiquant qu‟un débat préalable à ce sujet est toutefois nécessaire. La République ne disparaitra pas, l‟essentiel étant qu‟une décision soit prise sur ce point, a ajouté le président de l‟Assemblée nationale, conviant les députés à débattre librement ces questions en tant qu‟élus du peuple. Le président de l‟Assemblée nationale a informé, par ailleurs, l‟opinion qu‟un délai de dix (10) jours est accordé à la Société civile pour désigner ses délégués à la Commission nationale des droits de l‟homme, faute de quoi la chambre basse du Parlement prendra ses responsabilités pour résoudre ce problème. L‟Assemblée nationale avait lancé auparavant un appel au gouvernement à mettre tout en oeuvre pour éradiquer la fièvre hémorragique à virus Ebola à Djera, territoire de Boende, dans la province de l‟Equateur.