ce 03/04/2011. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo Trois personnes sont décédées, deux sont portées disparues et huit autres ont été grièvement blessées au cours d’une forte pluie qui s’est abattue, samedi 4 octobre, dans quatre localités du groupement Bweremana, à 50 km à l’Ouest de Goma (Nord-Kivu).
Des sources de la société civile affirment que les villages Nyamubingwa et Kyabondo, situés dans une zone à relief accidenté sur les pentes surplombant le lac Kivu, sont les plus touchés par cette catastrophe naturelle.
Selon les mêmes sources, environ 50 maisons ont été détruites à Kyabondo à la suite du débordement de la rivière Renga qui a tué deux enfants avant d’emporter un homme d’une tretaine d’années.
Dans le village Nyamubingwa, les eaux de ruissellement ont causé l’effondrement de quelques maisons, faisant trois victimes dans une même famille. Une de ces dernières, un petit garçon d’environ 5 ans, a été tué, un autre enfant reste disparu et leur mère blessée. A Bukobati et Mahoma, plusieurs habitations restent inondées par les mêmes eaux de ruissellement.
Le chef de la chefferie des Bahunde, Nicolas Mwami Kalinda, affirme que les services de sécurité et de la Croix-Rouge sont déjà à pied d’œuvre pour évaluer les dégâts et rechercher les disparues.
Des dégâts à Kalemie
Une autre pluie torrentielle qui s’est abattue, ce dimanche matin, a causé la mort d’une personne après avoir inondé plusieurs maisons au quartier Kabalo du centre-ville de Kalemie (Katanga).
Des sources sur place indiquent que cette pluie était accompagnée d’un vent violent.
La toiture d’une maison s’est effondrée sur les occupants, faisant un blessé, une fille exactement qui a été vite acheminée à l’hôpital Saint Raphael.
Le caniveau en pleine construction par l’entreprise Safricas et qui menaçait de céder a déversé ses eaux dans les maisons d’habitations. Une famille qui venait de recevoir des eaux dans sa maison a été bloquée à l’intérieur avant de recevoir le secour des voisins.
Les mêmes sources indiquent que les fidèles de l’Eglise Bon Berger n’ont pas accédé à leur lieu de culte envahi par les eaux.
D’après un habitant du quartier Kabalo, les dégâts auraient été beaucoup plus importants si la pluie n’avait pas cessé au bout d’une heure.