1 mort et plusieurs blessés
Les habitants du quatier Mombele situé dans la commune de Limeté et ceux de Ngaba occupant la partie allant de l’avenue Kianza jusqu’à l’avenue Kikwit ont vécu une scène désolante dans la nuit du 17 Août dernier.
A la base, 2 groupes d’inciviques communément appelés » Kuluna » en provenance de ces 2 municipalités se sont battus avec des manchettes, avant de se livrer au jet des projectiles sur Kikwit, l’artère séparant ces deux communes. La scène a occasionné la mort d’un jeune garçon et plusieurs cas des blessés parmi lesquels des passants.
Tout a débuté comme une aventure, les » Kuluna » en provenance de la commune de Ngaba se dirigeaient vers celle de Limete en empruntant l’avenue Mai-Mpili. A l’étape de l’avenue Kikwit, l’artère qui fait frontière entre les 2 municipalités, surgit un autre groupe de » Kuluna » alerté par un mouvement suspect de ses adversaires. Soudain, l’avenue Kikwit commençait à se vider avant d’être envahie par ces gangsters de deux camps.
Malheureusement certains passants n’ont pas pu évacuer le lieu. C’était à ce moment que les malheureux parmi eux sont tombés victimes soit de coup de machette ou de jet de projectile.
Les occupants de parcelles environnantes s’étaient retranchés dans leurs maisons craignant la farouche bataille que les inciviques se livraient. A moins de 20 minutes passées, l’avenue Kikwit était devenue déserte et les groupes des gangsters s’affrontaient à distance par le jet de pierre.
Pendant ce temps, personne n’a su alerter le poste de la police le plus proche.
C’est petit à petit que le lieu s’est vidé. Et à la reprise timide de la circulation, il a été constaté la présence d’un corps sans vie d’un garçon gisant dans le sang et portant de blessures graves qui doivent être à la base de son décès. D’autres blessés graves ont été acheminés dans les centres médicaux les plus proches pendant des victimes de blessure habitant les environs sont rentés se faire soigner à domicile.
En tout cas à l’allure de la situation d’insécurité entre les 2 municipalités, l’intervention des autorités s’avère indispensable. Car dit- on mieux vaut prévenir que guérir.
Par Guylain Imbula/CP