Mova Sakani ou Ramazani Shadari comme nouveau SG du PPRD

Mardi 12 mai 2015 - 16:08

Le parti présidentiel, PPRD, s’apprête à alla, en congrès Incessamment. Principal ordre du jour: désignation d’un nouveau Secrétaire général. Deux noms reviennent pour évoquer la succession d’Evariste Boshab, désigné depuis 6 mois comme ministre de l’intérieur et de la sécurité dans le gouvernement Matata II. Il s’agit de l’ambassadeur de la RD-Congo au Benelux, Henri Mova Sakani, et du président du groupe parlementaire du PPRD à l’Assemblée nationale, le député- Ramazani Shadari.

Selon des sources proches du PPRD, Ramazani Shadari, a les faveurs de Boshab qui compte garder la haute main sur le parti. Et Shadari, un béni-oui-oui, peut bien jouer le rôle du figurant pour que Boshab ne perde pas la main sur le parti. Contrairement à Mova, un Kabiliste de la première (premier ministre au Transport de M’Zee) n’est pas homme à se laisser manipuler. Sa personnalité, contrairement à celle de Shadari, ne se prête pas à des manipulations d’un second couteau. Nova accepterait volontiers de se laisser manipuler par Kabila mais pas recevoir ses ordres de Boshab.

Un autre atout de Mova, il peut compter sur la cohorte des députés Katangais, plus nombreux que ceux de son concurrent, qui est originaire du Maniema. Mais Shadari a d’autres atouts. C’est lui qui a étouffé la motion de défiance contre son patron Evariste Boshab la semaine, passée. Et il entend bien être récompensé. Surtout qu’il avait mobilisé tous les tambourineurs et badauds pour troubler la sérénité des débats au parlement. En tous cas, il a les faveurs de Boshab selon une source du PPRD. En attendant, Boshab continue donc de cumuler deux mandats incompatibles (ministre et SG du PPRD). Lui qui était si tatillon envers Vital Kamerhe, alors seulement président de l’Assemblée nationale. On lui avait refusé de cumuler ses fonctions de Speaker et de SG pourtant non compatibles au regard de la constitution. Le comportement de Boshab, un cumulard, au mépris de la constitution, démontre le peu de cas qu’il accorde aux principes démocratiques et à la Constitution. Ceci expliquant cela on comprend pourquoi il est farouche partisan de la révision constitutionnelle même ses dispositions intangibles.

Par Matthieu KEPA