Des folles rumeurs circulent de plus en plus à Kinshasa
Selon certaines sources, le gouverneur du Katanga se serait réfugié en Zambie,
traversant la frontière de Kasumbalesa dans une bagnole banalisée
Des informations non encore officielles font état d’une situation délicate que traverserait le gouverneur de la province du Katanga, le richissime Moïse Katumbi Chapwe.
Des sources renseignent, en effet, que le patron du TP Mazembe serait obligé de quitter sa province, mieux, la République démocratique du Congo, à cause de menaces reçues de la part de ses propres camarades du parti pour ses opinions politiques.
En effet, à en croire ces sources, Moïse Katumbi aurait quitté la ville de Lubumbashi pour la Zambie, via la frontière de Kasumbalesa.
Ce, dans un véhicule banalisé pour passer inaperçu et échapper aux filets des agents commis à la sécurité de frontière. Entre-temps, d’autres sources indiquent que ce leader du Katanga a été empêché de quitter le pays, par une voie officielle, en vue de se rendre à Londres pour la suite de l’évolution de son état de santé, étant donné qu’il venait d’y passer trois mois pour des raisons médicales.
Où est donc passé Moïse Katumbi ? Est-il, pour l’instant, en exil forcé ? Difficile de répondre pour l’instant à ces questions, aussi longtemps que la province du Katanga n’a pas encore fait de communiqué officiel par rapport à l’endroit où se trouve son gouverneur.
Toutefois, l’opinion tant nationale qu’internationale sait bien que Moïse était l’un de plus grands absents le 5 janvier à Lubumbashi, lorsque le chef de l’Etat avait convoqué tous les notables de sa province pour débattre de certaines questions cruciales.
Outre ce gouverneur, le président de l’Assemblée provinciale du Katanga avait lui aussi brillé par son absence. Et bien avant cela, Joseph Kabila avait effectué une visite surprise au gouv’ Katumbi dans une de ses fermes, sans que l’occupant ne soit présent.
D’aucuns se demandent si le Raïs souhaitait lui posait la question, de vive voix, de savoir ce que signifient les trois » faux penalties » auxquels il a fait allusion lors de son retour, à Lubumbashi, l