Le Vice premier ministre en charge des Postes, Téléphones, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC), Thomas Luhaka est obligé de mentir durant tout son mandat à la tête de ce Ministère qu’il est et reste du Mouvement de Libération du Congo (MLC) pour s’attirer la sympathie de Joseph Kabila. Si hier, il était dans l’obligation de dire à qui veut l’attendre qu’il détenait toujours les clefs de ses bureaux de l’Immeuble ex Comcell sur l’avenue du Port, dans la commune de la Gombe, le même Luhaka est encore sorti au lendemain des échauffourées entre la Police et les partisans de l’Opposition pour remercier des militants du Mouvement de Libération du Congo qui n’ont pas pris part à la marche.
Mais des quels militants Luhaka inventent. Lui qui sait que son ancien parti politique s’est réuni un jour avant la marche à l’Interfédéral sur Enseignement, dans la commune de Kasa-Vubu pour peaufiner des stratégies à mettre en place dans un seul objectif, de faire obstacle au projet de Loi électorale du gouvernement. Ridicule lorsque Luhaka et sa bande passés de l’autre côté manque du courage pour mettre en place leur propre boîte du genre MLC/Luhaka comme ce fut le cas dans les années 60 avec MNC/Lumumba et MNC/Kalonji. Thomas Luhaka n’a que créer son MLC/ Luhaka au lieu de se cramponner à un arbre dont la branche sur laquelle il était assis est déjà coupée.
Autre preuve qui témoigne de l’illégalité de Luhaka à chaque fois qu’il veut se réunir avec ses siens, c’est dans des restaurants que ses anciens du Mouvement de Libération du Congo se parlent souvent avec des bouteilles des bières alcoolisées à côté. Des telles images sont mêmes balancées à la télé sans gêne. La vérité est têtue. Le même Luhaka qui refuse de reconnaître que Jean-Pierre Bemba l’a débarqué de son bateau avait usé de sa légalité lorsque le président national du Mouvement de Libération du Congo pendant la transition chassait Olivier Kamitatu du perchoir de l’Assemblée nationale.
MARCO DUTI