La police a relâché mardi 27 janvier les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti d’Etienne Tshisekedi, arrêtés la veille à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental).
Les douze membres de la ligue de jeunes de l’UDPS étaient accusés d’avoir planifié des actions de troubles à l’ordre public pour la journée de lundi. Le gouverneur de province, Alphonse Ngoyi Kasanji, affirme avoir accédé à la demande des responsables de l’UDPS, dans le souci de préserver la paix dans la province du Kasaï-Oriental.
Selon lui, l’intention de ces jeunes était de s’en prendre aux institutions de la province. « La journée de lundi était programmée journée ville morte. Il y avait des actions programmées au sein de l’UDPS pour troubler l’ordre public.
Heureusement que la police a mené des opérations à 5h du matin et a fini par arrêter ces jeunes gens avec des bouteilles remplies d’essence et de fil pour incendier le palais de justice, le gouvernorat de province et l’Assemblée provinciale « , a accusé le gouverneur.
Selon Alphonse Ngoyi Kasanji, le président de la fédération de l’UDPS à Mbuji-Mayi s’est engagé à ne pas permettre que de telles choses se produisent.
Le président de l’UDPS Mbuji-Mayi, Denis Kalombo, a remercié le gouverneur pour cette libération et s’est engagé à parler à ses jeunes, en interne.
L’UDPS avait accusé lundi la police d’avoir arbitrairement interpellé 40 de ses militants à Mbuji-Mayi. A en croire le président de ce parti à Mbuji-Mayi, ces jeunes auraient été emmenés, vers 3 heures du matin, au Commissariat provincial de la police, où ils seraient soumis à la torture.
Des accusations rejetées par la police. R.O/TDT