Le parti travailliste-PT via son président, Steve Mbikayi salue la position du président Français François Hollande lors du XVIème sommet de la francophonie. Une position qui met en garde des dirigeants Africains entre autres Dénis Sassou Nguessou et Joseph Kabila qui aspirent modifier leurs Constitutions respectives.
Cela afin de s’éterniser au pouvoir au-delà de leur mandat. Mbikayi a fait savoir que Hollande a rejoint la position de son parti le PT et celle des forces politiques et sociales de la Rd-Congo qui font du respect des textes fondateurs leur cheval de bataille depuis belle lurette. Steve Mbikayi demande à Kabila de saisir et comprendre le message de son homologue Français pour éviter un soulèvement populaire conformément à l’article 64 de la Constitution. En un homme intègre, l’ancien Directeur technique de l’ONATRA, interpelle aussi Hollande de lier la parole à l’acte.
«Que la France et l’OIF soutiennent tout peuple qui s’opposera à la révision», a-t-il dit. Et de poursuivre : «Que la parole du successeur de Sarkozy ne soit pas lettre morte. La France doit soutenir des peuples ou pays Africains désireux de voir un changement politique». Qu’à cela ne tienne, le PT Mbikayi a salué la position de la France, de la Belgique, des USA, de la Grande-Bretagne contre le régime dictatorial de Kabila. «C’est à nous de consolider l’opportunité qui s’offre à nous. Ce n’est pas la France qui va se battre pour le départ de Kabila. La pression et la volonté doivent venir de nous Rd-Congolais. C’est la raison pour laquelle nous devons maintenir la pression sur Kabila pour qu’il parte en 2016», a-t-il lâché avec un ton sévère. Mbikayi a aussi réagi suite à la déclaration politique de l’UNC qui refuse tout dialogue et transition. Sur ce, Mbikayi fait remarquer que la position de l’UNC devrait être discutée à l’interne avec d’autres forces politiques et sociales. L’acte posé par l’UNC, selon lui, a dérangé certaines forces politiques qui revendiquent le dialogue notamment son parti et l’UDPS.
L’homme de la loi anti homosexualité précise que le dialogue reste la seule issue pour maintenir la pression sur Kabila. Dialogue, d’après lui, où il ne sera pas question de partager le pouvoir. Mais de discuter sur les questions de l’heure dont le recadrage du processus électoral, d’avoir des garanties de Kabila qu’il ne va briguer un troisième mandat. La position de l’UNC, Mbikayi la considère comme une erreur posée par un membre de la famille mais qui est réparable. D’où, il est impérieux pour les forces politiques et sociales de se mettre autour d’une table pour tracer le schéma. «C’est la position d’un parti politique nous l’admettons. Il est important que l’autorité morale de notre plate-forme, Vital Kamerhe nous éclaire sur cela. Nous sommes des politiques avec une même vision, celle de faire partir Kabila. Je pense que nous allons revenir au bon sens pour cheminer ensemble dans la perspective des échéances à venir qui nous est favorable», a conclu l’élu de Mont-Amba et porte- parole de la CVD-Coalition pour le vrai dialogue.
yves buya