Les activités sociales et économiques sont restées paralysées dans la ville de Matadi (Bas-Congo) suite à la grève des transporteurs déclenchée mercredi 7 janvier. Les grévistes s’insurgent contre les tracasseries policières. Selon les chauffeurs des véhicules de transport en commun, les policiers de roulage leur exigent l’autorisation de transport et l’expertise « à tout moment ».Des colonnes des piétons sont encore observées cet après-midi à travers les grandes artères de la ville comme c’était le cas depuis le matin.
Les écoliers, travailleurs, les commerçants se sont exercés dans la marche pour rejoindre leurs lieux de travail.
Une situation étrangère aux Matadiens pour qui il ne se pose pas un problème de transport en commun.
Face à cette situation, le maire de la ville a organisé une réunion au cours de laquelle il a regroupé les représentants de la Police de circulation routière (PCR) et ceux de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO).
L’autorisation de transport et l’expertise ne seront pas exigées par la police de circulation routière de Matadi jusqu’au mois de mars et tout paiement des taxes routières sera fait auprès des agents de la Direction générale des recettes domaniales administratives, judiciares e de participation (DGRAD) qui seront affectés à chaque poste de perception.
Trois commandants de la PCR ont aussi été suspendus, à l’issue de cette rencontre.
La grève n’a toujours pas été levée. Les habitants de Matadi éprouvent des difficultés pour faire le déplacement à travers la ville. Ils espèrent que ces décidions seront appliquées et que demain tout reprendra comme à l’accoutumé.