Manifestations de Kinshasa, Mbandaka, Goma et Bukavu : Le congé de Pâques réduit de deux à une semaine

Lundi 2 février 2015 - 12:36

Au lieu de deux semaines prévues par le calendrier scolaire 2014-2015 pour le Congé de Pâques - initialement programmé du 31 mars au 11avril 2015 -les élèves, les enseignants et les gestionnaires des établissements scolaires, tant du secteur public que privé, n’auront qu’une semaine de repos, allant du 03 au 11 avril 2015. Ainsi en a décidé le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté (EPS/INC), Maker Mwangu Famba. Il a signé en date du 30 janvier 2015 un communiqué officiel (n° MINEPS-INC/CABMIN/001/2015) abrégeant ce congé. En effet, le ministre de I’EPS/INC a estimé qu’à cause des perturbations enregistrées dans l’exécution du calendrier scolaire du lundi 19 au samedi 24janvier 2015 dans la Ville-Province de Kinshasa ; du lundi 19 au vendredi 23 janvier 2015 dans la ville de Mbandaka et du mercredi 21 au samedi 24 janvier 2015 dans les villes de Bukavu et de Goma, la période des vacances de Pâques est écourtée.

Prévue dans le calendrier scolaire du mardi 31 mars au samedi 11 avril 2011 inclus pour les établissements d’enseignement maternel, primaire et secondaire, cette période est fixée désormais à une semaine, soit du vendredi 03 au samedi 11avril2015 inclus. Ce communiqué est publié après un constat de perte d’heures des cours fait à travers les provinces.

Pour le ministre de l’EPS/INC, l’éducation est un droit fondamental et inaliénable pour nos enfants et rien ne doit entraver leur instruction, surtout en ce moment où le gouvernement déploie des efforts pour la revalorisation de l’enseignement, tant au niveau primaire que secondaire, grâce à plusieurs initiatives dont le Plan intérimaire de I’Education (PIE), le Projet de Soutien à l’Education de Base (PROSEB) et le Programme de Reconstruction et de Réhabilitation des infrastructures Scolaires (PRRIS).
Enfin, il est rappelé aux parents et tuteurs leur obligation morale et légale d’envoyer leurs enfants à l’école qui est un bien commun et sacré à protéger par tous les Congolais.
SAKAZ