Plus de 500 enseignants des écoles de six territoires du Maniema réclament leur salaire du mois de mars dernier auprès de l’ONG catholique Caritas Congo. Ils sont partis des territoires de Kabambare, Kaïlo, Kasongo, Kibombo, Pangi et Punia, vers Kindu, chef-lieu du Maniema, pour attendre leurs salaires et redoutent que cette situation n’ait des répercussions sur le calendrier scolaire en cours.
Le coordonateur provincial du Caritas au Maniema affirme que son institution manque des frais connexes pour retirer l’enveloppe salariale des enseignants déjà logée en banque.
Selon le président du Syndicat des enseignants du Congo (Syeco) en territoire de Kaïlo, Albert Lusumba Lutala, cette situation devenue chronique risque de mettre en danger la rentrée des cours après les vacances de pâques.
Selon lui, le retard de paiement de ces enseignants pourra également causer du préjudice aux finalistes du cycle primaire qui attendent le Tenafep (Test national de fin d’études primaires) et ceux du secondaire qui doivent passer l’examen d’Etat.
De son côté, le ministre provincial de l’EPSP au Maniema, Charles Luhembwe, invite ces enseignants à la patience en attendant qu’une soulution soit trouvée.
En novembre 2014, plus de 700 enseignants du Maniema avaient menacé d’aller en grève pour le non paiement de leurs salaires de mois d’octobre et novembre 2014.
Le Syeco avait accusé les autorités gouvernementales du Maniema de ne pas se soucier du sort des enseignants.