Maïsha Park devient un Centre culturel

Mardi 12 mai 2015 - 11:05

Cette nouvelle a été annoncée hier lundi, au cours d’une conférence de presse tenue au siège de cette plateforme. L’Industrie culturelle Maïsha, Centre Rafiki est la nouvelle dénomination de cet espace d’attraction qui veut faire la promotion de jeunes talents et de l’art congolais dans divers domaines.

Initié par Madame Mado Ekene, cette industrie culturelle va commencer à former des jeunes dans les disciplines artistiques, de même que dans l’agriculture et la conservation des produits locaux. Son emplacement est aux côtés des immeubles de la Place royale, à proximité du marché d’art sur le boulevard du 30 juin.

Devant la presse congolaise, Clovis Makabu et Deo Lusamba, respectivement directeur artistique et chargée de marketing ont confirmé l’inauguration, ce samedi dans la matinée par la coupure du ruban symbolique, et le soir pour des activités culturelles.

Cet espace qui se veut un centre d’apprentissage de toutes les disciplines artistiques, a aussi pour rôle de servir de plateforme pour regrouper les centres culturels congolais existants.

Bien que doté d’un centre culturel interne où œuvrent peintres, sculpteurs, dessinateurs, chanteurs, écrivains… cette industrie propose un dortoir avec trente lits pour les artistes en résidence, une piscine pour la natation, une salle d’expo, un espace pour spectacles. Bref, cette industrie culturelle, selon son directeur artistique peut accueillir toutes disciplines en présence.

Concernant les inquiétudes formulées par des journalistes sur les travaux d’aménagement en cours, Deo Lusamba a répondu sans ambages : « Nous allons commencer avec ce que nous avons. Nous aurons besoin de ce qui est utile », a-t-il souligné.

Dans son intervention, Clovis Makabu est revenu sur le nom du centre. En swahili, a-t-il lancé, Maïsha se traduit par la vie. Ainsi, cet espace vitale sera animée par différentes activités telles que vernissages, projections cinématographiques, concerts de musiques contemporaine et classique, danses urbaine et folklorique, baptême de livres… ».

Et de préciser que l’industrie culturelle, « c’est dans le souci de faire découvrir des talents en leur offrant un espace d’expression à travers la promotion d’œuvres artistiques. Il est doté de plusieurs ateliers : fonderie, fabrication des bijoux où les artistes pourront apprendre à exercer l’art».

(Onassis Mutombo)