Des Magistrats ont été très mal reçus hier, lundi 3 novembre au Palais du peuple par les services de Minaku. D’abord, les éléments de la police commis à assurer la sécurité de cet édifice ont refusé l’accès aux juges qui devaient déposer un mémo au speaker de l’Assemblée nationale.
Ces agents de l’ordre ont exigé aux magistrats de constituer une délégation pour rencontrer Minaku. Les Magistrats n’ont pas partagé cet avis. Ils ont tous souhaité rencontrer le président de l’Assemblée nationale qui était d’ailleurs absent de son bureau. Après un long moment des discussions avec les policiers, Minaku a convié ses services d’accuser réception du mémo des Magistrats. Avec le directeur de cabinet adjoint de Minaku, Jean Pierre Lihau, les magistrats ont exprimé leurs indignations de la manière dont les éléments de la police ont jeté leur personnalité en pâture du fait que ces hommes en uniformes les ont manqué du respect en le retenant pendant des heures et des heures bêtement. Au finish, Lihau a accusé réception du mémo des magistrats. C’est qui est dangereux ici, les magistrats se mettent à revendiquer l’amélioration de leurs conditions de vie socio-professionnelles difficiles dues à la modicité des salaires alors que lors de la rentrée judiciaire 2014-2015, à la Cour suprême de justice, Kitoko Kimpele, premier président de la Cour suprême de justice venté Joseph Kabila pour les efforts qu’il ne cesse d’aménager pour les magistrats. A l’Assemblée nationale, les magistrats ont adressé un mémo au chef de l’Etat pour qu’il respecte les engagements pris entre lui et les magistrats sur l’amélioration de leurs conditions de vie très précaires comme convenus à l’issue d’une concertation entre ces derniers et Gustave Beya Siku, le 17 septembre au Palais de la nation.
Yves buya
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