C‟est aujourd‟hui, 10 septembre 2014, que l‟Unesco célèbre le vingtième anniversaire de son projet « la Route de l‟esclave». C‟est un projet qui a été lancé en 1994 au Benin. Le but poursuivi par ce projet est de combattre tous les antivaleurs qui ont persisté, jusqu‟après la période coloniale. Parmi eux, on cite la traite négrière et l‟esclavagisme. Ce projet brise, en outre, le silence qui entoure la traite négrière et l‟esclavagisme qui touchent tous les Continents et causent des grands bouleversements qui ont façonné les sociétés modernes. Jour pour jour, le projet «La Route de l‟esclave» mise en oeuvre par l‟Unesco totalise 20 ans d‟existence et de lutte acharnée. Pour joindre l‟utile à l‟agréable, l‟Unesco organise ce mercredi, 10 septembre 2014, une grandiose cérémonie à Paris, en France. L‟agenda protocolaire prévoit une Table ronde qui porte sur le thème : „‟La route de l‟esclave, le chemin parcouru-résistance, liberté, héritage‟‟. En marge de cette activité, il y aura, également, des témoignages, empreintes et créativités. Plusieurs Chefs d‟Etat sont attendus à cette célébration. Leur présence est un témoignage de reconnaissance du bien-fondé de la lutte menée par l‟Unesco à travers ses multiples actions dont les résultats sur terrain ne sont plus à démontrer. De mémoire, on se souviendra que c‟est grâce à ce projet «La route de l‟esclave» que l‟Unesco considère comme un projet phare qu‟il a été reconnu et, par la suite, condamné les crimes contre l‟humanité, lors de la conférence mondiale contre le racisme, qui s‟était tenue à Durban, en terre Sud-africaine en 2001. Il faut noter en passant que cette lutte de la reconnaissance de la traite négrière a été un travail de longue haleine pour l‟Unesco. Plusieurs méthodes ont été utilisées afin d‟acquérir le bénéfice de sa lutte pacifique. Pour y parvenir, on est passé par des recherches scientifiques, de publications, livres de référence, matériels éducatifs afin de contribuer activement à la réussite de ce projet. Le projet «la Route de l‟esclave » promet des interactions culturelles issues de cette histoire en vue du partage de l‟héritage de ces affres pour reconstituer une nouvelle société moderne.