Après le rendez-vous manqué du dimanche 21 décembre au terrain Kamina, des voix s’élèvent au sein de l’union pour la démocratie et le progrès pour dénoncer le comportement du gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta qu’elles jugent anticonstitutionnel.
En effet, l’autorité urbaine avait interdit ce meeting du parti cher à Etienne Tshisekedi en donnant comme raison que la lettre qui lui a été transmise pour information, a été signée par des personnes non qualifiées. Kimbuta avait demandé aux initiateurs de cette manifestation de lui prouver par écrit qu’ils ont été mandatés par le secrétaire général de leur parti, Bruno Mavungu qui se trouve jusque-là à Bruxelles en Belgique aux côtés du leader maximo. Et de ce fait, le Gouv’ avait instruit aux services compétents de sa juridiction pour empêcher la tenue de ce meeting si la note de Mavungu n’avait pas été présentée.
Les militants et sympathisants de l’UDPS ont afflué en grand nombre sur le terrain Kamina où été prévu l’activité mais un dispositif important de la police avait été déployé sur place pour empêcher la tenue de cette réunion. Dans la foulée, on parle plusieurs interpellations et arrestations des membres de l’UDPS. Et même un journaliste avait été arrêté dès son arrivée, annonçant tout de suite la couleur pour la suite du meeting. Les initiateurs de cette manifestation accusent le pouvoir en place de chercher à affaiblir l’UDPS et aussi d’autres forces politiques de l’opposition.
Il sied de rappeler que le meeting du dimanche 21 décembre dernier au terrain Kamina à Yolo était une initiative de trois secrétaires généraux adjoints de l’UDPS. Ces hauts cadres de l’UDPS ont voulu dissiper le malentendu sur la crise qui est en train de gangréner leur famille politique organisant un meeting à l’intention des militants de leur parti. Ils ont envoyé une correspondance d’information à l’autorité urbaine comme le veut la loi. (Lire ci-dessous la réaction du Gouv’ André Kimbuta à la correspondance d’information de l’UDPS sur le meeting).
deo kokolo