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Johannesburg est classé 205ème et Le Cap 208ème selon l’Enquête sur le coût de la vie (Cost of Living Survey) de Mercer Hong Kong est en tête tandis que Kinshasa monte en flèche sur l’échelle de la 22ème Enquête sur le coût de la vie effectuée par Mercer. Luanda reste l’une des villes les plus chères pour les employés expatriés.
Johannesburg baisse de quatorze places et Le Cap (Cape Town) de huit places comparativement à l’enquête de 2015.
GAUTENG, Afrique du Sud, 22 juin 2016/ -- Malgré les marchés mondiaux volatiles et les problèmes de sécurité toujours plus préoccupants, les organismes continuent à tirer parti de stratégies d’expansion mondiale afin de rester concurrents et de croître. Pourtant, peu d’organismes sont préparés aux défis que les événements mondiaux posent à leurs affaires, y compris l’impact sur le coût des packages offerts aux expatriés. La 22ème enquête de Mercer sur le coût de la vie trouve que les facteurs tels que les fluctuations monétaires, l’inflation des coûts des biens et services et l’instabilité des prix du logement contribuent au coût de la rémunération des employés expatriés en mission internationale.
«Malgré les avances technologiques et la montée d’une main-d’œuvre connectée à l’échelon mondial, le déploiement d’employés expatriés reste un aspect toujours plus important de la stratégie de toute entreprise multinationale compétitive, » a indiqué Ilya Bonic, principal associé et président du service de Gestion des Talents de Mercer. « Toutefois, face à la volatilité des marchés et à une croissance économique ralentie dans de, nombreuses régions du monde, il est essentiel de veiller à la rentabilité et de garder à l’œil notamment la rémunération des employés expatriés. Au fur et à mesure que les organismes continuent d’ambitionner une croissance rapide susceptible de les imposer à l’échelon mondial, il leur faut des données exactes et transparentes afin de pouvoir rémunérer d’une manière équitable tous les types de missions, y compris celles à court termes et de statut dit « local plus » (avec package de rémunération dit « local plus » pour expatriés).
Selon l’enquête Mercer de 2016 sur le coût de la vie, Hong’ Kong se trouve en tête de la liste des, villes les plus chères pour les employés expatriés, reléguant ainsi Luanda (Angola) en deuxième position. Zurich et Singapour restent en troisième et quatrième position respectivement tandis que Tokyo occupe désormais la cinquième place, ayant grimpé de six crans depuis l’an dernier. Kinshasa, qui occupait la treizième place, est désormais classé sixième, apparaissant ainsi pour la première fois dans les 10 villes les plus chères.
D’autres villes figurant dans les 10 premières villes les plus chères pour les expatriés sont Shanghai (7), Genève (8), N’Djamena (9) et Pékin (10). Les villes les moins chères du monde pour les employés expatriés, d’après l’enquête de Mercer, sont Windhoek (209), Le Cap (208) et Bichkek (207).
Cette enquête de Mercer - largement reconnue et une des plus exhaustives du monde - est destinée à aider les entreprises multinationales et les gouvernements à déterminer leurs stratégies de rémunération pour leurs employés expatriés. La ville de New York est utilisée comme base de toutes les comparaisons et les fluctuations monétaires sont mesurées par rapport au dollars US. L’enquête comprend plus de 375 villes dans le monde entier ; le classement de cette année comprend 209 villes sur cinq continents et mesure le coût comparatif de plus de 200 éléments dans chaque lieu, y compris le logement, les transports, l’alimentation, l’habillement, les articles ménagers et les divertissements.
«La tâche de maximiser le retour sur investissement à partir de ressources réduites et face à des pénuries de talents à l’échelle mondiale rend plus difficiles les initiatives de croissance des multinationales, » a dit M. Bonic. « Les organismes doivent s’assurer qu’ils sont en mesure de faciliter les démarches nécessaires pour générer des résultats commerciaux en offrant des régimes de rémunération équitables et concurrentiels. »
- Bonic a précisé que. les coûts des biens et services fluctuent avec l’inflation et la volatilité monétaire, ce qui vient majorer ou minorer les coûts des missions à l’étranger. De faibles niveaux d’inflation se sont traduits par des hausses de coûts assez constantes partout dans le monde.