Au moment où la délégation des Forces Sociales de l‟opposition s‟apprête à effectuer le déplacement dans les Kivu, des nouvelles assez alarmantes ont fait état de la catastrophe naturelle survenue le samedi 25 octobre 2014 à 17 heures à Kalehe au Sud-Kivu, ayant occasionné un bilan provisoire humain et matériel très lourd.
A en croire le secrétaire général de l‟UDPS, Bruno Mavungu, qui a donné cette information, hier mardi 28 octobre 2014, au siège de l‟UNC dans la commune de Barumbu, devant ses pairs de l‟opposition, 775 maisons d‟habitations et une école primaire et secondaire ont été emportées, plus de 200 habitants portés disparus, 50 corps extraits de la boue jusqu‟hier soir, sans compter les membres de trois chorales d‟une église ensevelis en pleine répétition, et des passagers d‟un camion de marque Fuso qui s‟étaient abrités sous un rocher qui a cédé aux pressions des eaux en furie, seraient morts. Dans un communiqué de presse dont une copie a été déposée au Phare le mardi 25 octobre2014, le Secrétaire général de l‟UDPS regrette le fait que leur voyage prévu pour le 27 octobre 2014, ait été reporté au motif que la délégation de l‟opposition ne pouvait pas se retrouver dans cette partie du territoire national où l‟on avait annoncé l‟arrivée du président de la République.
Les forces politiques et sociales de l‟opposition s‟étonnent de constater qu‟après avoir annoncé leur voyage de compassion, le pouvoir improvise une visite aux mêmes dates et lieux.
A ce sujet, Bruno Mavungu a fustigé cette façon d‟agir qui tendrait manifestement à incommoder le droit d‟aller et retour reconnu à tout citoyen congolais par la constitution.
Il a fait remarquer que s‟agissant d‟un malheur d‟une telle ampleur qui frappe la population, tous les Congolais devaient transcender leurs opinions et communier en prière et compatir.
Tout en présentant les condoléances les plus attristées à tous les habitants de Kalehe durement éprouvés, les Forces Politiques de l‟opposition ont dénoncé le silence du pouvoir, ainsi que son refus de secourir les victimes, prouvant d‟après Bruno Mavungu, l‟absence totale de l‟Etat.
En tout état de cause, les Forces politiques et Sociales de l‟opposition ont tenu à rassurer que ce voyage sera organisé dans les jours à venir dans l‟espoir que les autorités ne trouveront plus de prétexte pour empêcher ce voyage de consolation aux populations de Beni, Mutarule et Kalehe durement éprouvées.
Les acteurs de l‟opposition ont dans le même registre, condamné la répression par le pouvoir, d‟une marche pacifique organisée le 25 octobre 2014, à Goma, par leurs militants pour dénoncer le massacre de Béni.
Les précités ont également invité les Kinois et Kinoises à participer massivement au Sit-in qu‟elles ont programmé pour ce lundi 3 novembre 2014, sur l‟avenue des aviateurs dans la commune de la Gombe, pour attirer l‟attention de Martin Köbler, Représentant du Secrétaire général de l‟ONU, ainsi que celle de tous les signataires de l‟Accord-cadre d‟Addis-Abeba et de la résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la nécessité et l‟urgence de convoquer le dialogue politique.
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