L’opposition parlementaire lève l’option de ne plus participer à tout débat au parlement qui aura pour objectif le vote des initiatives de lois relatives aux élections et d’autres part, elle se resserve le droit de conjuguer ses efforts avec toutes les forces vives de la République, toutes les personnes éprises de paix et démocratie pour faire usage des prescrits de l’artcicle 64 de la Constitution qui stipule «Tout Rd-Congolais a le devoir de faire échec à tout individu qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violant des dispositions de la Constitutions», Samy Badibanga, président du groupe parlementaire UDPS et alliés en complicité avec le MR Clément Kanku, Bamporiki, qui l’ont fait savoir au cours d’une point de presse, hier, lundi 8 décembre devant micro et caméra au palais du peuple.
Ces opposants dissent, participer à ces débats, c’est cautionner, les forfaitures du pouvoir en place qui impiété le pacte républicain. C’est une menace selon eux, qui risque l’implosion du pays. Si le pouvoir sortant se met avec ruse à dérouler des mécanismes de résistance à la possibilité d’alternance politique démocratique, par la création des obstacles artificiels au parachèvement du processus électorale de 2011.
La récupération de la proposition de loi de Sessanga sans consultation préalable de toutes les parties prenantes, la création de l’ONIF, sont les astuces selon les opposants d’un glissement politique pour maintenir Kabila au pouvoir au-delà de 2016.
Prenant acte de cela, l’opposition parlementaire, déclare inopportun l’examen au parlement de toute initiative de nouvelle loi en matières électorales, affirment qu’en l’absence d’un calendrier global budgétisé et consensuel comprenant l’organisation de l’élection présidentielle trois mois avant la fin du deuxième et dernier mandat de Kabila, toute initiative n’est qu’une fuite en avant et perte de temps susceptible d’occasionner un glissement politique au délai des échéances, salue la position de la communauté inetrantionale qui perlent d’une seul voix au sujet du calendrier électoral global et consensuel comme préalable à toute forme d’appui et félicite le peuple Burkinabé pour son courage et appellent aux Rd-Congolais de se lever comme un seul homme pour s’opposer à l’imposteur, lit-on dans la déclaration des opposants, prêts à boycotter le discours de Kabila devant le congrès fixé le lundi 15 décembre.
Les opposants ont prit l’option de quitter la salle une fois que Kabila aura la parole. Sur ce, des négociations et pourparlers sont menées. Le MPCR, Jean Claude Vuemba a déjà donné son aval. Il ne sera pas au speech de Kabila.
Yves buya