L’OEBK lance les travaux d’installation du système d’injection à air sec du pont Maréchal

Lundi 29 février 2016 - 13:49
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La durée de vie du pont Maréchal, fruit de la coopération nippa-congolaise, pourra être allongée à plus d’un siècle.

Entretien et maintenance, voilà la paire de manches sur laquelle repose en fait le bon état et la durabilité du pont Maréchal. Un ouvrage qui fait partie de priorités du programme d’action mis en avant par les dirigeants de l’Organisation pour l’équipement Banana-Kinshasa qui est un service à caractère public.

 

ENTRETIEN ET MAINTENANCE

Autant le comité de gestion de l’OEBK, piloté par son directeur général, l’ingénieur Modero Nsimba, a fait du pont Maréchal s’on cheval de bataille, autant il en prend soin, même dans ses moindres détails, pour que l’aspect entretien et maintenance puisse toujours être au rendez-vous.

 

C’st dans ce cadre qu’il faut situer tes travaux d’installation du système d’injection à air sec du pont Maréchal et dont le lancement a eu lieu sur ce site situé à Matadi, chef- lieu de la province du Kongo central. Depuis pratiquement une semaine, des travaux d’entretien sont en train d’y être exécutés. Ils vont permettre d’allonger la durée de vie de cet ouvrage à plus d’un siècle, selon des experts contactés à cet effet.

 

Effectivement, des techniciens japonais, sous la conduite de Modero Nsimba, directeur général de l’OEBK, ont visité, lundi 22 février, le pont Maréchal. Ces techniciens des agences japonaises IHI et Oriental Consult Global s’emploient, avec leurs collègues congolais, à l’installation du système d’injection à air sec et d’un désunificateur pour en défouler l’humidité.

«Cela permettra au pont de tenir pendant plus d’un siècle », s’est réjoui l’ingénieur Modero Nsimba, qui n’a pas manqué de souligner l’importance de ces travaux qui s’inscrivent dans la durée et surtout dans.une dynamique plus que porteuse.

Pour la petite histoire, on se souviendra que le 18 juin 2013, lors des festivités de trente ans d’âge du pont Maréchal, le directeur de l’Agence internationale de la coopération japonaise (JICA) avait fait savoir que, lors du diagnostic de cet ouvrage, on avait constaté l’apparition de la rouille dans ses câbles principaux.

 

Pour pouvoir continuer à utiliser ce pont, il était nécessaire de freiner l’avancement de la rouille. Et pour ce faire, le système d’injection d’air sec devrait être appliqué. Il avait assuré à la même occasion que le gouvernement du Japon examinerait l’octroi d’une assistance financière non remboursable pour l’introduction d’un tel système.

 

Ce qui fut fait, pour six millions huit cent mille dollars américains (6.800.000 USD). Les travaux devraient, quant à eux, prendre une année.

 

MANAGEMENT AVÉRÉ

Le jour de son entrée en fonction à la tête du comité de gestion de l’Organisation pour l’Equipement de Banana-Kinshasa, M. Modero Nsimba Matondo et ses collaborateurs s’étaient engagés à gagner le pari d’une bonne gestion de cet important service public. Et depuis lors, on peut dire de ce pari qu’ils l’ont jusque-là réussi.

 

Le travail d’entretien et de maintenance du pont se poursuit sans désemparer et, surtout, il se fait de fort belle manière ; dans les règles de l’art. Le pont-Maréchal est resté un véritable bijou. C’est effectivement à tin challenge d’une excellente gestion managériale que s&consacre, depuis belle lurette, l’équipe dirigeante de l’OEBK. Sur le parcours, des résultats répondant aux attentes de toutes les parties concernées.

 

Dans le discours qu’il prononça à cette occasion, le Dg Modero Nsimba, après avoir loué l’excellence es relations entre les deux pays, avait fait remarquer que ce pont devrait « nécessiter un entretien constant s’il veut durer plus d’un siècle ». Engagement tenu.

Il faudra, par ailleurs, rappeler qu’un système de vidéosurveillance est opérationnel depuis le 25 décembre 2013 sur le pont Maréchal. Au total, 21 caméras ont été installées le long de cet ouvrage. Elles ont pour rôle d’envoyer jour et nuit des images du pont à un poste de contrôle qui se trouve dans les installations de l’OEBK, à Matadi. L’installation de cette technologie de pointe a coûté environ 249 000 euros.

 

Long de 720 m, ce pont, construit par les Japonais, relie la rive gauche à la rive droite de la ville portuaire de Matadi, district du Bas-Fleuve.

 

Par Marcel LUTETE