Encore et toujours, C-NEWS et ses jour- nalistes sont ciblés par celui qui est censé les protéger à savoir l’Etat congolais, à travers le ministre de la Commu-nication et Médias, Lambert Mende. Qui, s’est depuis engagé à nuire le Journal C-NEWS, mieux à le museler. Il en a fait son problème personnel, malheureusement, sans
raison, ni droit. Tout simplement, ce journal se veut indépendant et œuvre pour la promotion de la démocratie via ses enquêtes, analyses et informations. Tout porte à croire que le souhait du Ministre Mende est de voir le Journal C-NEWS se mettre à défendre les causes du pouvoir. Alors qu’elles sont souvent contre les intérêts de la Nation. Une chose que le C-NEWS ne fe-rait pas, pour ne pas trahir des milliers des congolais, ses lecteurs et internautes qui lui font confiance pour la qualité du travail qu’il réalise.
Décidément, il est difficile qu’un mois ne se passe sans que le ministre Mende donne des injonctions au Par-
quet Général de la Répub-lique (PGR) et aux services de sécurité afin qu’ils procèdent au scellé des bureaux
du Journal et des bureaux de C-NEWS. d’arrêter ses journalistes. A ce jour, c’est Yves Buya, le directeur de
publication de C-NEWS qui est traqué par des services de sécurité. Par ailleurs, en exécution de ses injonctions, l’Agence nationale des Renseignements (ANR) avait le 14 novembre 2014, procédé à l’arrestation
dans des conditions inhumaines d’Eric Masimo, alors directeur de Journal, actuellement en congé. Ce dernier
sera détenu pendant 5 jours dans les geôles de ladite agence, sans qu’il ne soit ni auditionné, ni informé les
motifs pour lesquels, il a été arrêté ou détenu. Après plusieurs pressions média-tiques, l’ANR va finalement
au 6eme jour, transférer Monsieur Masimo au Par-quet Général près la Cour d’Appel de la Gombe comme un colis, sans dossier. Présenté devant le magistrat, ce dernier curieusement, va demander à MASIMO les raisons de sa présence dans son bureau. Pour dire, ce magistrat aussi ne savait pour quelles raisons, la personne lui présentée est par devant lui. Alors que la constitution oblige aux organes judiciaires d’informer l’interpelé
des motifs pour lesquels, il a été interpellé. Le magistrat très embarrassé, ne savait sur quelle base
légale ou pour quelle infraction, il pouvait détenir Masimo mais avait malheureusement peur de le relâcher
parce que le dossier prove-nait de l’ANR. Devant cette situation, pour ne pas perdre son travail ou être sanctionné, le magistrat instructeur sera lui aussi obligé de cautionner l’illégalité et va coller à Masimo, l’infraction de «Rébellion» qui n’ont rien avoir le métier de journaliste qu’il fait. Comme si cela ne suffisait pas, le Ministre Mende va en décembre 2014, donner des injonctions une fois de plus au PGR et
l’ANR de procéder au scellé des bureaux de C-NEWS et d’interdire son imprimeur à lui offrir ses services.
Déterminé à en finir avec le Journal C-NEWS, Sieur Mende a à nouveau en janvier 2015, saisi le PGR et
l’ANR, auxquels il a comme d’habitude, donné des injonctions à pouvoir chercher partout le moyen pour sceller les bureaux de C-NEWS et d’arrêter tout imprimeur qui aura imprimé ou continuera à imprimer notre Journal.
Pourtant, la loi 96-002 du 22 juin 1996 portant modalités de la liberté de la presse prévoit que l’imprimeur peut être poursuivi dans le cas où, ni l’auteur d’un article incriminé, ni le directeur de la publication ou l’Editeur ne sont pas connus. Alors que dans le cas présent, le Directeur et l’Editeur sont bel et bien connus.
Le vrai problème du minis-tre Mende est le fait que le Journal C-NEWS est créé par les anciens de ces deux
médias qu’il a à travers un arrêté en août 2014 interdit de paraître, CONGONEWS et RD CONGONEWS, apparte-
ment notamment, au jour-naliste Mike Mukebayi, qui se trouve en détention illégale à la prison centrale de
Makala depuis août 2014, pour les analyses et enquêtes citoyennes faites par son Journal. Pour justifier à tors ces actes, le ministre Mende tente de faire croire sans motivation au PGR et à l’ANR que le Journal C-NEWS paraîtrait dans l’illégalité, mieux en violation d’un de l’arrêté précité. Dans son arrêté, le Ministre de la Communication et Médias avait reproché à ces deux médias, de ne disposer «aucun document» pour pouvoir paraître. Au jour d’aujourd’hui, ces deux entreprises de presse ne paraissent plus, leurs responsables se sont inclinés à cette décision, quand bien même tendancieuse. En ce sens que cet arrêté, bien que frappant plusieurs médias qui, ont d’ailleurs repris avec la parution, ne visait qu’une seule personne, à savoir le journaliste Mike Mukebayi.
Ce dernier est aux yeux du régime en place, un élément gênant, pour ses courages de dire tout haut, là où d’autres organes de presse sont impuissant de le faire. Pour matérialiser son intention à museler le journaliste Mukebayi avec son Journal, le Médias va jusqu’à donner des injonctions au Procureur Général de la République que soient scellés les bureaux de CONGONEWS et RD CONGONEWS. Chose faite, ces bureaux sont jusqu’à ce jour scellés. Cependant, Mukebayi et d’autres responsables de CONGONEWS et RD CONGONEWS ne vont quand même pas croiser les bras, ils vont se décider de créer la société C-NEWS Sarl conformément aux droits de l’OHADA. A travers C-NEWS Sarl, ils vont par la suite, en septembre 2014, conformément à la loi 96-002 portant modalités de l’exercice de la liberté de la presse (article 22), créer le Journal C-NEWS. Le Secrétariat Général à la
Communication et Médias qui est chargé d’étudier le dossier pour la création d’une entreprise de presse va après étude du dossier, établir au Journal C-NEWS, la note de débit qui lui permettra de se faire par la
suite, établir la note de perception par la DGRAD, avec laquelle, il va payer la taxe pour la création d’un Journal auprès de la Banque internationale pour l’Afrique au Congo en faveur de la DGRAD, mieux de l’Etat con-
golais. Malgré qu’il ait rempli toutes ces conditions, C-NEWS ne fait continuer à subir des menaces tant judi
ciaires qu’extrajudiciaires.Sieur Mende, le Journal C-NEWS n’est rien d’autre que CONGONEWS et RD CON-GONEWS. Tout simplement, de par sa présentation (Design), le journal C-NEWS se ressemble à ces deux médias frappés d’interdiction.
Argument dont le ministre ne peut démontrer juridiquement. Il va de soi que la présentation de C-NEWS soit similaire à ces deux médias (CONGONEWS et RD CONGONEWS). La raison est simple, le Design d’un Journal est ce que le droit commercial appelle l’«enseigne» pour une société commerciale qui est un fond de commerce, qui consiste à conserver un clientèle. Pour dire, le Journal C-NEWS ne pouvait qu’hériter le Design de CONGONEWS ou RD CONGONEWS afin de conserver son clientèle, parce que les responsables de ces médias, ce sont eux qui ont
créé C-NEWS, qui se trouve en ordre avec l’Etat congolais.
leON PaMBa