La loi électorale sous examen à l’Assemblée nationale ne favorise pas une représentativité équitable de la femme par rapport à l’homme. C’est, du moins, le constat fait hier par les femmes politiques et celles de la société civile qui réclament la modification de ce texte de loi au niveau de la Chambre en vue de respecter les prescrits de la Constitution en matière de la parité.
Réunies autour du président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, dans la salle des banquets du Palais du peuple, les femmes ont présenté au speaker de la Chambre leur préoccupation. Mieux, leur souci de voir ce projet de loi sur les élections modifié. Selon le questeur de la Chambre basse du Parlement congolais, Mme Elysée Munembwe, le projet de loi sur les élections sous examen est défavorable à la femme. « Chaque fois qu’il y a des enjeux de la République comme c’est le cas maintenant avec la loi électorale où l’on retrouve la faible représentation de la femme, il est important que nous puissions nous retrouver avec le président de l’Assemblée nationale pour faire entendre notre voie », estime Elysée Munembwe.
« Nous avons fait des recommandations à soumettre au bureau de la Chambre pour que ce texte de loi soit modifié pour une représentativité féminine. Nous tenons à discuter avec nos collègues députés pour faire changer les choses de manière à nous conformer aux exigences de la Constitution et aux nombreux instruments internationaux », a déclaré le questeur de l’Assemblée nationale à l’issue de la réunion présidée par le Président Aubin Minaku.
Dans leur combat, les femmes tiennent à mobiliser les députés, surtout au niveau de la commission PAJ, pour que ce projet de loi connaisse une modification afin que la parité consacrée dans la Constitution soit prise en compte. Dorian KISIMBA