En marge du mois de la femme, la coordination estudiantine de l’institut Supérieur de Commerce a organisé conjointement avec le comité de gestion, une journée de sensibilisation sur l’autonomisation de la femme et l’égalité des sexes, à l’intention des étudiantes de cet établissement, Cette rencontre, tenue vendredi 14 mars dans la salie des conférences, avait pour objectif de conscientiser les femmes à briser les barrières qui les rendent inferieures aux hommes et les encourager à rompre avec la politique de la main tendue. Selon les oratrices, cela ne sera elles possible que si elles décident de se prendre en charge, en se trouvant une activité rémunératrice après les études.
Quatre conférencières ont présidé cette cérémonie à savoir : Bibi Claudine Tayaye, secrétaire générale adjointe de l’UNC, Jeanine Bolenge Angeme, présidente interfédérale des mamans pour la ville de Kinshasa, Hélène Ifulu, chef des travaux à l’ISC.
Dans leurs interventions, elles ont renseigné que l’autonomisation économique de la femme et l’égalité entre les sexes, sont des objectifs clés en matière de développement, dans le droit fil des conventions internationales du travail et des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Elles ont estimé que l’autonomisation économique de la femme congolaise s’avère désormais une priorité, si l’on tient à réduire sensiblement la pauvreté en RD Congo.
Parlant de leurs propres expériences, les oratrices ont montré comment elles ont pu gravir des échelons, malgré leur féminité, et mêmes gagner la confiance de leurs chefs pour qu’elles soient maintenues au poste qu’elles assument depuis des années. Une façon de montrer que les femmes sont capables d’être des chefs dans des organisations communautaires et informelles ainsi que dans les fonctions publiques.
Par ailleurs, Elles ont invité les femmes à adhérer aussi dans les organes de gestion du pays, qui ne sont pas réservés qu’aux hommes. Selon elles, cette forte représentation de la femme fera en sorte que sa cause et ses préoccupations soient prises en considération par les décideurs. «Une participation, égale des femmes et des hommes à la prise de décisions établira un équilibre qui correspondra mieux à la composition de la société. Ce qui est nécessaire au renforcement de la démocratie et son bon fonctionnement. La participation égale à la vie politique sera donc déterminante pour la promotion de la femme», ont-elles laissé entendre.
Les conférencières ont rappelé aux étudiantes que le programme d’action de Beijing affirme que les femmes ont le même droit que les hommes de participer à la gestion des affaires publiques et que celles-ci peuvent contribuer à redéfinir les priorités politiques, surtout sur les questions ayant trait à la femme elle-même.
Dans ce même ordre d’idées, elles ont parlé de la représentativité féminine à la tête des instituts supérieurs, qui demeure encore très faible. Pourtant, les étudiantes sont en grand nombre dans les universités et instituts supérieurs. C’est ainsi qu’elles les ont appelées à être toujours ambitieuses et à rompre cette barrière qui les rendent toujours inférieures aux hommes.
Par Perside DIAWAKU