Les avenues Kanda-Kanda et Masimanimba, dans la commune de Kalamu, sont dans un état d’insalubrité inquiétant. Des ordures s’entassent derrière le Carrefour des jeunes et autour du marché Djakarta et du quartier Kimbangu.
Le niveau d’insalubrité dans cette commune ne reflète pas la physionomie d’une ville moderne. Les canalisations sont carrément transformées en dépotoirs. On y retrouve des déchets solides et liquides, déversés dans la plus grande anarchie. Les caniveaux et les collecteurs sont bouchés. Des tas de sable et divers objets charriés par les eaux de pluie freinent le passage. Les déchets plastiques déversés par la population s’amoncellent aussi au point d’obstruer la canalisation.
Ne disposant pas de toilettes décentes, plusieurs parcelles du quartier vident leurs égouts dans la rue à chaque pluie diluvienne, sans se soucier des voisins. Et pendant les pluies torrentielles, nombreux sont des inciviques qui ouvrent leurs fosses sceptiques pour déverser le contenu dans des caniveaux déjà bouchés. Pour leur part, les propriétaires des terrasses et lieux de jouissance sont loin de remplir les conditions d’hygiène. Les clients qu’ils accueillent sont dirigés vers des tunnels pour assouvir leurs besoins.
Voilà pourquoi, la réhabilitation du service d’hygiène dans les communes s’avère nécessaire. De même, la restauration des brigades de salubrité qui permettra de discipliner les populations en matière de gestion aussi bien des latrines que des déchets solides et liquides. Au regard de ce tableau sombre, l’aménagement des toilettes publiques s’impose dans cette voirie.
L’AUTORITE COMMUNALE INTERPELEE
Les artères de la commune de Kalamu sont devenues très sales. Les normes d’hygiènes ne sont pas respectées. Ce qui expose les habitants à diverses maladies d’origine bactérienne. Face à cette situation lamentable, la population s’interroge sur la raison de ce manque d’intérêt de la part de leurs autorités qui ne veillent pas sur le ’’salongo’’ (travail de salubrité publique) exécuté chaque samedi jusqu’à 10 heures sur l’ensemble de la ville.
Comment justifier le déficit de propreté de ce quartier situé au coeur de la capitle ? L’autorité communale est demeurée muette face à la dégradation de la situation, au lieu de mener des campagnes de sensibilisation à l’endroit de la population, en vue de l’inciter à prendre soin de son environnement.
"Nos autorités n’arrivent pas à initier des travaux de salubrité pour se débarrasser des saletés qui indisposent tous ceux qui fréquentent les marchés de Kalamu. C’est pour cette raison que la population souhaite que l’Hôtel de ville interpelle l’autorité communale afin de l’inviter à mettre un terme à cette situation désagréable. Les ordures ménagères, les déchets de papiers et la prolifération des étals sur la place publique sont des facteurs qui dégradent l’environnement dans cette commune", regrette Jean-Claude Kasongo, tenancier d’une terrasse.Simard Simon TSOUMBOU