A l’issue d’un colloque international organisé à Kinshasa
Les architectes congolais ont été appelés à tenir compte de nouvelles formes de conception ainsi que des paramètres environnementaux. Des éléments comme le rayonnement solaire, le vent et la lumière, par exemple, devraient être considérés comme des opportunités utiles à réalimenter le langage architectural plutôt que de simples contraintes.
Cet appel a été lancé à l’endroit des architectes au cours du Colloque international pour une architecture durable en RDC, organisé à Kinshasa, du 9 au 10 juin dernier, à l’initiative de la Société des architectes du Congo.Organisées en collaboration avec l’Union européenne et le programme de formation doctorale ARES du Fonds du gouvernement belge, les assises ont voulu promouvoir une architecture respectueuse non seulement de l’environnement, mais aussi et surtout des traditions culturelles congolaises. Les travaux ont porté sur une architecture passive en climat chaud, le retour sur une expérience de la terre crue, le cycle de l’eau et le regard sur le modernisme tropical.
Le président de la Société des architectes du Congo a invité les membres de ladite société à utiliser des matériaux alternatifs répondant aux défis écologiques.
Plusieurs experts en environnement présents à ce forum ont fait le constat selon lequel les habitations sont construites de manière traditionnelle dans plusieurs milieux reculés de la RDC. Ce qui fait que ces maisons ne sont pas bien aérées, ni même éclairées. Pour construire des maisons modernes, les architectes congolais doivent utiliser des matériaux biodégradables.