Le transport paralysé sur une partie de Kinshasa

Mardi 16 décembre 2014 - 17:23

La présence du président Kabila hier au Palais du peuple a été à la base d’embouteillages monstres, qui ont perturbé la circulation des véhicules en portance des districts de la Tshangu et la Funa pour le Centre ville, via le Palais du peuple ou ses environs.

Pour les habitants de Kingasani, Masina, N’Djili, Kimbanseke, Lemba, Matete, Limete, Kingambwa, Ngaba, Yolo, Makala, Selembao, Bumbu… le calvaire était total. Sur un tronçon de 500 mètres, à la lisière du palais du peuple, les véhicules mettaient une heure pour traverser le secteur.

Ce beau monde se dirigeait qui à son lieu de travail, qui au marché central de Kinshasa, qui à l’hôpital Provincial général de référence de Kinshasa, ex Mama Yemo. Bref chacun devait vaquer à ses occupations.

Et comme le malheur ne vient jamais seul, la pluie est venue compliquer la donne. La question que monsieur tout le monde s’est posée est celle de savoir si la présence du chef de l’Etat dans ce site érigé dans la commune de Lingwala devait occasionner pareilles perturbations de la circulation routière.

Surtout que le chef de l’Etat est visible sur les grands axes de la capitale, spécialement lorsqu’il se dirige à l’aéroport de N’Djili ou à Kingakati ou encore lorsqu’il en vient. Le cortège présidentiel, qui a l’habitude de rouler à vive allure, ne provoque nullement des bouchons.

Mais alors pourquoi empêcher les véhicules de rouler autour du Palais du peuple, pour la simple raison que Kabila s’y trouve ? Pas du tout d’explications à donner.

A moins que, chose à prouver, Kabila soit devenu impopulaire auprès de la population. Puisque tel n’est pas le cas, qu’est ce qui aurait pu alors justifier la peur bleue de voir la population côtoyer le palais du peuple pendant que le chef de l’Etat s’y trouvait ?

Il serait souhaitable à l’avenir que les services chargés de réglementer la circulation routière épargnent la population de ces genres des désagréments. Car  » time is money « .

Le temps c’est de l’argent. Lorsqu’il faut mettre deux heures et plus pour partir de Ngiri-Ngiri au Centre ville, ça s’appelle perte de temps. Et manque à gagner.