En marge du mois de la femme
Le mois de la femme, mois de mars, tire à sa fin pour l’année 2015. Il n’a pas été de tout repos pour les Congolaises. Nombreuses d’entre ces dernières ont mené des activités en rapport avec ce mois, notamment en vue de s’exhorter mutuellement à donner un sens à la parité, homme/femme, par une participation effective à l’œuvre du développement de la République démocratique du Congo.
C’est le cas des femmes membres du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), qui se sont retrouvées le samedi pour commémorer à leur tour ce mois de la femme pour l’année 2015. Elles ont placé cette rencontre sous le thème : « autonomisation de la femme travailleuse, participation syndicale ». La rencontre a eu lieu dans la commune de Limete, à la « Maison de la cité de Kinshasa ».
Relever le défi de la participation au développement
Pour l’occasion Mme Angel Nsamwene, chargée des femmes au Syndicat des enseignants du Congo, a dit toute sa joie de se voir entourée d’hommes et femmes du monde syndical visant l’épanouissement de la femme. Elle a souligné que la femme travailleuse doit tout faire pour relever le défi de la participation au développement de la République démocratique du Congo par rapport à l’homme.
Dans le souci de l’atteinte de cet idéal, Mme Nsamwene a évoqué Simone Weil, qui avait soutenu que la femme ne doit pas accepter d’être un objet de charme ni d’admiration pour l’homme, avant de marteler que « si la femme est autonome, le monde sera autonome, et, c’est un monde meilleur ».
Prenant la parole, à son tour, Cécile Tshiyombo, secrétaire générale adjointe chargée de l’action syndicale au SYECO et présidente des femmes du Conseil des Syndicats de Services Publics (COSSEP), a exhorté la femme travailleuse à ne pas demeurer spectatrice, mais plutôt à devenir actrice « car l’autonomisation suppose la participation. Pour elle, « le syndicat est une arme et le syndicalisme une école par excellence ».
Autonomisation, participation, syndicat
Pour sa part, Mme Godelieve Kamango, vice-présidente en charge du genre à la CDT et avocate au barreau de Kinshasa/Matete, également présente à cette rencontre, s’est appesantie sur les termes clés du thème de la rencontre à savoir : autonomisation, participation, syndicat.
Selon elle, pour son épanouissement, la femme doit évoluer dans un contexte qui lui est favorable. Pour les jours à venir, Mme Kamango a émis le souhait de voir la femme privilégier la formation et l’encadrement des filles à l’école et des les universités. Elle a également mis un accent particulier sur l’intégration des femmes dans un partenariat hommes-femmes ou un partenariat féminin engagé.
Les femmes devraient aussi s’intégrer dans la dynamique des partis politiques pour apporter leur savoir-faire et faire valoir leurs opinions.
Par Ciko