Le parti de Jean Pierre Bemba rejette le meeting de l’opposition annoncé pour le 31 juillet prochain à Kinshasa et accuse, presque ouvertement, le G7 de vouloir jouer les premiers rôles au sein de l’opposition alors que ses principaux acteurs ont participé à beaucoup d’abus du pouvoir. ‘‘Le Mlc n’a pas été créé pour être suiviste et le Mlc n’est pas concerné par ce meeting’’, tranche Fidel Babala, le secrétaire général adjoint du parti et très proche de Jean Pierre Bemba dont ils sont accusés, d’ailleurs, conjointement dans l’affaire de subornation des témoins par le procureur de la Cour pénale internationale. La direction du Mlc s’indigne de n’être pas associée à l’organisation de ce grand rassemblement de l’opposition dont elle ne connait pas à l’heure actuelle les tenants et les aboutissants. ‘‘Personne n’a contacté le Mlc. Qui est l’organisateur de ce meeting et comment ca va se passer’’, s’interroge-t-il. D’un ton ferme, Babala appelle le G7 à la modestie. Il rappelle que le G7 avait défendu la révision constitutionnelle au moment où l’opposition se battait pour contrer cette stratégie maléfique et anti démocratique du pouvoir. L’opposition n’est pas une blanchisserie pour des gens qui viennent d’arriver, enchaine le vice-président du groupe parlementaire Mlc à l’assemblée nationale. Par la même occasion, le cadre Mlc a écorné aussi l’Udps. Le meeting de Ndjili, l’udps avait refusé d’y participer comme aussi la ville morte. En clair, le parti de Bemba, deuxième force de l’opposition au parlement, ne veut pas se laisser piétiner par les arrivistes opposants qu’il considère encore non repentis et mauvais donneurs de leçon. Le Mlc n’accepte pas non plus de se ranger aveuglement derrière Tshisekedi sans que le jeu soit clarifié à l’avance.