Le Rapport « Vers la réalisation du droit à une éducation de qualité pour tous » a été présenté hier, mercredi 19 novembre 2015, par le Ministre du Plan et Suivi de la Révolution de la modernité, Georges Wembi Lwambo. Il avait à ses côtés un représentant du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et initiation à la Nouvelle Citoyenneté (EPS/INC et celui du Fonds des Nations pour l’Enfance (Unicef). La cérémonie s’est déroulée dans une des salles des réunions du Nouvel Hôtel du Gouvernement, dans la commune de la Gombe. Plusieurs responsables et partenaires du secteur éducatif ou des organisations impliquées dans le secteur de la protection ou de la nutrition des Enfants et des Femmes étaient présents dans la salle. Selon le Plan et l’Unicef, ce rapport s’inscrit dans le cadre de l’analyse continue de la Situation des Enfants et des Femmes en République Démocratique du Congo (RDC). Il documente plusieurs évolutions positives dans le secteur, telle que l’augmentation du taux brut de scolarisation ainsi que le financement public de l’éducation. Il met aussi en évidence des faiblesses qui doivent être prises en compte dans le cadre de la réforme du secteur de l’éducation. En effet, le communiqué publié à l’issue de cette présentation signale que le processus d’analyse de la Situation des Enfants et des Femmes en RDC est guidé par le Ministère du Plan et Suivi de la Révolution de la Modernité avec l’appui de l’Unicef. Et cette année, le thème de l’éducation est mis en évidence.
A cet effet, la lecture du Rapport fait ressortir son actualité, particulièrement en ce moment où des réformes majeures sont en cours à l’EPS/INC, qui se trouve être un sous-secteur de l’Education et au niveau global avec l’adoption des nouvelles priorités internationales de développement durable (Objectifs de Développement Durable ‘ODD’). C’est ainsi que ce Rapport met en évidence des constats encourageants. Le taux brut de scolarisation – la proportion des enfants scolarisés par rapport à la population totale du même âge – a augmenté de 62% en 2012 à 110% en 2012-2013. Ces gains d’accès au primaire concernent aussi les filles, même si ces dernières continuent de représenter la majorité des enfants et adolescents en dehors de l’école à cause d’abandons prématurés. Un autre élément de satisfaction noté par le Rapport concerne le budget national alloué au secteur de l’éducation primaire et secondaire, qui a augmenté de manière substantielle. En 2012, le budget représentait 12,8% du total des dépenses publiques contre 14% en 2014. Evidemment, le Rapport montre toutefois que cela reste en-dessous de la moyenne en Afrique Sub-Saharienne. Et cela demande que des efforts soient poursuivis surtout lorsqu’on sait, comme le signale ce Rapport, que la contribution des parents à l’éducation de leurs enfants reste importante, ce qui pénalise les enfants appartenant aux couches les plus défavorisées.
SAKAZ