Député national Pprd, Fidèle Likinda s’avère spécialiste en motions d’interpellation qui, aboutissent souvent à faire tomber les interpeller. Ancien député provincial de l’Equateur, il a déjà réussi à destituer José Makila, alors Gouv’ de cette province pour des malversations à la tête de cette province. Cette fois-ci, c’est Constantin Mbengele, Adg du FPI qui s’est vu sa mauvaise gestion déballée, à la suite d’une motion de cet élu national. Dont l’actif parlementaire monte en puissance.
Il monte de plus en plus, Fidèle Likinda, député national qui fait ces derniers jours, peur aux restes de mandataires. Il est très renseigné sur la gestion de beaucoup d’entreprises publiques. D’ailleurs, il est surnommé à FPI, «Moise, le libérateur», du fait de sa motion contre Constantin Mbengele, accusé d’une mauvaise gestion caractérisée à la tête de cet établissement public. Dont des agents sont allés plus loin, jusqu’à se faire procurer une vidéo de la plénière, pour laquelle, ils ont organisé une rencontrer afin de la revisionner. Consacrée à la demande d’explication, la plénière du 21 janvier dernier a été celle de tous les dangers pour Constantin Mbengele. Dont l’intervention accuse l’aveux de griefs retenus à son encontre sur sa gestion jugée chaotique à la tête de Fonds pour la promotion de l’industrie (FPI). Il risque gros, presque tous les députés nationaux qui ont intervenu dans le débat ont souhaité la suspendu de cet administrateur général, incapable de se défendre face aux questions pertinentes et ébranlantes de Fidèle Likinda.
Le député national Fidèle Likinda a dans l’exposé de sa motion, fait état de dix griefs qu’il a retenus à l’encontre de Bengele, lesquels griefs attestent d’après l’initiateur de la motion, la mauvaise gestion administrative, technique et financière du FPI.
Cinq questions ont suffit à Likinda pour avoir des explications claires et précises. A savoir : «Quelle est la hauteur de prêts des projets financés par le FPI de 2008 à 2014 ? En supprimant unilatéralement la Commission de recouvrement et le service Etranger sans pouvoir les remplacer par d’autres structures similaires, comment estimiez-vous faire pression aux débiteurs insolvables pour le remboursement des crédits leur accordés ?, Est-ce qu’à l’instar de vos prédécesseurs, aviez vous poursuivi la politique de publication des répertoires des opérateurs insolvables douteux du FPI ? Pourriez vous nous fournir la liste des débiteurs du FPI à votre remise et reprise ainsi que celle actualisée par province ? Quelle est la motivation réelle de la non application par vous, de la décision du Conseil d’administration du 27 septembre 2013 limitant le déblocage des prêts en une ou deux tranches maximum et de la réduction des taux d’intérêts, pourtant entérinée officiellement par vous, à travers la note de service n°FPI/DG.019 du 21 octobre 2013 ? ». Des questions qui ont ébranlé tous les moyens de défense de Mbengele qui, à travers sa réponse n’a convaincu en aucune ligne. Si pas, se lancer dans un discours spiral interminable qui a endormi la plénière. Un discours teinté des digressions en digressions.
Quant à la question lui poser sur l’achat effectué d’un bâtiment par FPI, à 3.800.000 dollars, lequel bâtiment loge actuellement les services additionnels de FPI, l’Adg Bengele a donné une réponse superficielle. Il soutient que cet achat a été opéré d’un marché gré à gré avec des intermédiaires qui n’avaient rien avoir avec la loi portant passation des marchés publics. Concernant la hauteur des prêts accordés par cet établissement public de 2008 à 2014, Constantin Bengele a donné une réponse tronquée. Il a préféré faire allusion aux taux de financement des projets pour l’exercice 2013, sans pour autant évoquer les coûts effectifs des projets en question financés. «En tant qu’homme d’Etat, a-til répondu à une des questions, je ne peux pas fournir la liste des débiteurs du FPI et la gestion des hypothèques n’a pas de droit de cité au FPI parce que la procédure de recouvrement est élastique».
LEON PAMBA