L’ANEP satisfait de la démarche du CSAC

Vendredi 30 janvier 2015 - 08:46

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication a répondu favorablement à la correspondance de l’Association Nationale des Entreprises Publiques, en sigle ANEP, au cours d’une rencontre qu’il a organisé le lundi 26 janvier 2015, en son siège, situé à l’immeuble 3Z, en face de l’ANR Identification dans la commune de la Gombe, en présence des organisations professionnelles telles que l’Union Nationale de la Presse Congolaise, l’Observatoire des Médias Congolais, le Journaliste En Danger, l’Association Nationale des Editeurs et le Collectif des Editeurs des Journaux RDC.
Avant d’initier une démarche pédagogique et juridique, cette institution d’Appui à la démocratie et Autorité de Régulation des médias a préféré inviter les représentants des organisations professionnelles des médias pour échanger et trouver des voies de solutions capables de mettre fin aux tracasseries dont sont victimes les mandataires publics rd-congolais de la part de certains journaux paraissant à Kinshasa. Pour ouvrir les échanges liés aux harcèlements des mandataires publics, le Président du CSAC –Tito Ndombi a posé la question suivante : « ce que rapporte le journaliste à la Radio, à la télévision ou dans un journal, doit-il être considéré à priori comme nécessairement vrai ou simplement vraisemblable ? ». De poursuivre : « c’est la question à laquelle, je souhaiterais que nous répondions tous, à la fin de mon propos. Et y répondre suppose dans douté à la référence à la liberté de presse, au droit de toute personne à l’information, au respect par les journalistes du Code d’éthique et de déontologie ainsi que des règles juridiques qui encadrent la pratique de leur métier ».

Les représentants des organisations professionnelles ont exigé à Patrick Ngulu -directeur technique à l’ANEP de fournir des journaux et autres preuves au bureau du CSAC pour qu’il soit en mesure de mener des enquêtes ou des actions pédagogiques sur cette affaire. « Nous avons besoin de tous les éléments autour de ces harcèlements », a déclaré Polydor Muboyay –président de l’OMEC. Ils ont aussi recommandé certaines démarches à cette association regroupant les mandataires publics entre autre le libre accès à l’information, l’esprit coopératif et savoir saisir l’organe approprier en cas de manquements de la part d’un journaliste pour que ceux qui sont lésés trouvent la réponse à leurs plaintes.

« Il existe des sérieux problèmes dans la presse congolaise. Nonobstant cela, les journalistes professionnels existe nt et ont droit à l’accès à l’information », a dit Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de Journaliste En Danger. Pour Ipakala -représentant de l’ANECO, certains mandataires instrumentalisent la presse pour leurs intérêts. Et, c’est la même presse qui les attaque lorsqu’il y a incompréhension.

Pour Daniel Mpoyi -secrétaire général des collectif des journaux RDC a révélé que certains mandataires ont des problèmes personnels avec certains journalistes ce qui parfois compliquent l’accès à l’information donnant ainsi l’occasion aux journalistes de n’écrire qu’une seule version des faits. Répondant à ces discours - Patrick Ngulu de l’ANEP a fait remarqué que certains journalistes connaissent les numéros de téléphones des mandataires, plutôt que ceux des chargés de communication ou attachés de presse des entreprises publiques où ils peuvent prendre des vraies informations.
Le Vice-président du CSAC Alain Nkoy a souhaité que les professionnels des médias recueillent vérifient toujours les informations avant la publication pour éviter des spéculations et toute autre interpellation judiciaire. « Nous sortons satisfaits et nous retournerons toujours au CSAC en cas de problèmes ou d’informations. Nous remercions les responsables des organisations professionnelles pour leur disponibilité », a fait savoir Patrick Ngulu. Le CSAC tient à exercer sa mission de régulateur pour que les médias exercent correctement leur travail et que la paix sociale règne réellement en République Démocratique du Congo.

GEORGES MAVUIDI

 

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