La SOCODA endorme les artistes et autres

Lundi 9 février 2015 - 11:05

L’après Mondonga est égal à pendant Mondonga. Le comité Paulin Mukendi ressemble à celui de Jacques Mon-
donga dans sa gestion calamiteuse de la SOCODA (Société congolaise des droits d’auteur et droits voisins). Il préfère les discours et autres démarches mensongères pour endormir les sociétaires et les nouveaux adhérents.
Aussitôt en fonction, il a emprunté la route de la triche. Plusieurs œuvres et dossiers trainent encore sur
les tables des responsables de cette entreprise habilitée à traiter les questions de droits d’auteur et droits
voisins. Les concernés sont victimes des promesses erronées de la part des huissiers et autres agents com-
mis à la réception avec comme phrase : « le PCA et le DG ne sont pas là pour signer. Dès qu’ils signeront,
nous vous appellerons ». In-certitude ! Les suites ne sont pas toujours favorables. Les quittances sont en papier duplicateur et sont faites à la main. Par dossier, la SOCODA perçoit 36.000 Francs Congolais pour les frais administratifs et l’affiliation, et 3.000 Francs Congolais pour la protection. Aucun présentoir ne renseigne sur les frais à payer. Les responsables de la SOCODA seraient incapables d’imprimer les quittances en bonne et due forme, et les actes de reconnaissance.

Plus d’une dizaine de personnes nous ont fait parvenir leurs mécontentements. Ils regrettent du fait qu’ils
n’ont pas gain de cause à leur requête. Elles seront prêtes à saisir la justice contre la SOCODA. « Lorsque j’étais allé à la SOCODA, le huissier avait reconnu que mon projet était original et premier sur leur
liste. Je connais la composition de l’actuel comité de gestion qui est composé des producteurs d’événement
et d’émission. Le jour où je verrais mon projet réalisé par un membre de ce comité, je dénoncerai », nous a
confié un membre de ce collectif dans l’anonymat. Paulin qui hier était donneur des leçons n’arrive pas
à piloter la SOCODA. Avec cette manière de diriger, les droits d’auteur et droits voisins poseraient toujours
des problèmes en Rd-Congo et les artistes vivraient toujours dans la souffrance extrême et se lanceraient dans
la mendicité. Selon une source, le comité de gestion de la SONECA (Société Nationale des Editeurs, des Compositeurs et des Auteurs) serait en justice contre la SOCODA. La rédaction de C-News appelle le gouvernement à travers la primature, le ministère de la Culture et des Arts, de la Recherche Scientifique et celui de la Justice à trancher sur affaire qui ne profite qu’à une minorité des rd-congolais. Les œuvres d’esprit sont précieux et ne sont profitables qu’aux personnes qui l’ont conçue, dit-on. Que Paulin Mukendi et compagnies respectent les créateurs des œuvres ou les innovateurs et leurs délivrent les actes de reconnaissance dans un temps record pour qu’il n’y ait pas des suspicions. Que la discrétion et la protection des œuvres soient une réalité et non, un mythe.

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