La sécurité nationale enjeu : Le visa rdcongolais soumis à des mesures très sévères!

Mardi 7 avril 2015 - 10:54

Depuis le 18 mars, les mesures pour la délivrance de visas permettant d’entrer en République démocratique du Congo (RDC) ont été renforcées. Selon les informations disponibles, le ministère des Affaires étrangères exige désormais de ses ambassades de communiquer l’ensemble du dossier au ministère pour qu’il soit visé par la Direction générale de Migration (DGM) et l’Agence nationale de renseignement (ANR) avant d’autoriser la délivrance du visa. Un diplomate indique que les motifs d’attribution des visas sont maintenant « plus sévères ».

De nouvelles mesures sécuritaires qui rendent lourdes les procédures consulaires, notamment à Paris, où les dernières demandes traitées par l’ambassade parisienne datent du 30 mars.
Des demandes bloquées particulièrement gênantes pour les voyageurs qui ont déjà achetés leur billet d’avion ou qui ont des rendez-vous d’affaires souligne ce diplomate, qui estime cependant que “ ce types de mesures ne pourra pas durer très longtemps “. Une source précise par ailleurs que la circulaire ministérielle concerne l’ensemble des ambassades congolaises (Europe, Afrique, Asie, Amériques...).

Suite logique
A l’origine de ce renforcement sécuritaire dans la délivrance des visas congolais, l’arrestation mi-mars de militants de mouvements citoyens pro-démocratie sénégalais, burkinabè et congolais lors d’une conférence de presse à Kinshasa.

Les autorités congolaises accusaient les membres de ces mouvements, d’activités « subversives et insurrectionnelles » sur le territoire congolais. Si les militants de Y’en a marre et Balai citoyen ont été rapidement libérés et expulsés, les activistes congolais sont toujours en détention. Une violente controverse avait alors opposé Kinshasa et les organisations des droits de l’homme sur les motifs du voyage des membres de Y’en a marre et Balai citoyen en RDC.
Le gouvernement affirmait que les activistes avaient « menti “lors de leur demande de visa.
Le renforcement des demandes de visas par Kinshasa seraient donc la conséquence directe de l’arrestation de ces militants. Surtout que la main noire de l’administration américaine a été découverte derrière ces militants.
La Rdc se retrouve donc en face d’une tentative de manipulation extérieure de son opinion intérieure. Des preuves formelles attestent que l’Ambassadeur américain en poste au Burkina-Faso, un congolais originaire du Nord-Kivu a été au cœur de la manœuvre américaine.