Après plus de 40 ans, la République démocratique du Congo renoue avec la réactualisation on de sa carte géologique. C’est dans cette optique que se tient, du 14 au 15 juillet 2016 au Centre Interdiocésain, la 7ème édition de ce processus organisée par Projet d’appui au secteur minier en RDC (Promines).
Au nom du ministre des Mines, le directeur de cabinet adjoint, Ikoli, a rafraîchi la mémoire des participants en rappelant la première conférence minière de Lubumbashi qui a tracé des orientations pour une meilleure exploitation de ces ressources. Outre le caractère historique de la carte géologique sur lequel il est revenu, Ikoli a insisté sur sa capitalisation. Pour ce faire, a-t-il indiqué, le gouvernement attend les résolutions de cet atelier de validation.
Auparavant, Mabolia Yenga, coordonnateur national des Promines, avait défini l’objectif principal de sa structure qui consiste à contribuer à l’augmentation de la production minière et de sa valeur ajoutée, au renforcement des institutions publiques dans leur capacité à gérer le secteur minier et à l’amélioration de la capacité du gouvernement à canaliser les revenus et les bénéfices produits par le secteur pour le développement économique durable.
Pour arriver à cette fin, ceci passe par l‘amélioration de la gouvernance du secteur minier et ‘augmentation de sa contribution à la croissance économique et au développement durable aux niveaux national, provincial et local. Ainsi, le projet s’articule autour de quatre composantes suivantes composante A relative à l’accès aux ressources; composante B relative au renforcement des capacités du secteur minier; composante C relative au renforcement de la transparence et de la responsabilisation ; composante D relative au développement durable.
Sans toutefois s’écarter de ces composantes du plan de travail de Promines, Mabolia Yenga a fait savoir que, durant ses trois prochaines années d’extension, soit de 2015 à 2018, Promines s’attèlera principalement aux trois axes ci-après : le développement des infrastructures des géodonnées, la mise en œuvre de la réforme du ministère des M4nes, la poursuite des autres activités existantes.
EXPOSÉS RICHES EN ENSEIGNEMENTS
A travers son exposé sur «l‘historique de la recherche géologique en RDC», le professeur Donat Kampata a déploré le retard qu’accuse la RDC dans la revisitation de sa carte géologique. Et pourtant, a-t-il fait savoir, cela se fait tous les cinq ans. A cet effet, il a proposé la création d’un service géologique en RDC.
Planchant sur « l’approche méthodologique de l’élaboration de la nouvelle carte géologique », Paulin Mawaya a indiqué qu’avec plus de 90 opérateurs miniers, la RDC a généré un boom minier. D’où, la création du Cadastre minier qui a permis d’établir le socle pour l’élaboration de la nouvelle carte géologique.
Avec cet atelier, a-t-il relevé, l’apport des experts congolais a été déterminant, contrairement à l’année 1974 où la carte géologique a été élaborée sur la base des données de l’époque coloniale. Le troisième exposé a porté sur le contexte géodynamique.
Par VERON KONGO