La deuxième phase de la coopération technique entre l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) démarre sur des roulettes. Les deux institutions viennent d’harmoniser leurs vues sur la construction d’un nouveau bâtiment ultra-moderne en faveur de la jeunesse de l’INPP de la ville cuprifère rd congolaise. La directrice à la division de sécurité sociale de la haute éducation du Département du développement humain au siège de la JICA, Aizawa Emi, a effectué, une fois de plus, le déplacement de Kinshasa pour des discussions plus approfondies avec les dirigeants de l’établissement public congolais.
Avant d’engager les discussions avec la partie congolaise, Mme Aizawa Emi et sa forte délégation ont commencé par la descente sur le terrain. Elle s’était rendue ainsi le week-end dernier, à Lubumbashi, chef lieu de la province du Katanga, pour une visite guidée du site retenu pour la construction de ce bel ouvrage dont les travaux seront financés par la coopération japonaise, dans le cadre de l’aide financière non remboursable dont le montant exact n’a pas été révélé. Pour la nouvelle direction provinciale de l’INPP-Kinshasa, le financement était de l’ordre de 23 millions de dollars américains.
La directrice à la division de sécurité sociale de la haute éducation du Département du développement humain au siège de la JICA, s’est réjouie des assurances et surtout des engagements des dirigeants de l’INPP de prendre toutes les dispositions utiles pour la réussite du projet de construction du nouveau bâtiment de l’INPP-Katanga, comme ils l’ont fait pour l’INPP-Kinshasa. Notamment : l’aménagement des infrastructures publiques tels que l’eau, l’électricité et la communication.
Pour sa part, l’Administrateur directeur général de l’INPP, Maurice Tshikuya Kayembe, a rassuré tout le monde. « La mise en œuvre du projet de construction de l’INPP-Katanga, a-t-il martelé, est entré dans la phase capitale. La révolution de la modernité ne doit pas s’arrêter seulement à Kinshasa. Il faut qu’on modernise aussi l’INPP-Katanga, car cette province constitue le poumon économique de la République Démocratique du Congo. Ce qui fait qu’il existe beaucoup d’opportunités de création d’emplois ».
Michel LUKA