Condamné à la peine à perpétuité, le lieutenant-colonel Bedi était poursuivi pour crimes contre l’humanité à travers le viol, l’esclavage sexuel et le meurtre, commis au Sud-Kivu entre 2005 et 2007. Un jugement qui a satisfait la Monusco qui a milité pour que cet officier supérieur réponde de ses actes.
Pour la Monusco, la condamnation de Bedi Engangela alias «Colonel 106» est un message fort à ceux qui violent les droits de l’Homme. Cet organe du Conseil de sécurité a dans un communiqué rendu public le 16 décembre 2014, fait savoir avoir pris note avec satisfaction de la condamnation du Lieutenant-Colonel Bedi Engangela (alias «Colonel 106»), ce 15 décembre 2015 par la Cour Militaire du Sud-Kivu à la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité dont le viol, l’esclavage sexuel, et le meurtre, commis dans la province du Sud-Kivu entre 2005 et 2007.
«Je félicite les autorités congolaises pour les efforts fournis pour poursuivre le Lieutenant-Colonel Engangela. C’est un message fort qui est envoyé aux auteurs de graves violations des droits de l’homme. Leur crimes ne resteront pas impunis », a déclaré M. Abdoul Aziz Thioye, directeur ad intérim du Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme en R-dCongo.
A titre de rappel, le lieutenant-colonel Bedi Engangela a fait l'objet des poursuites devant la Cour Militaire du Sud-Kivu pour crimes contre l’humanité, commis quand il était à la tête d’une unité des FARDC au Sud-Kivu. Bedi faisait partie de 5 officiers acculeon
pamba