Pour le rapporteur de cette institution, Jean-Pierre Kalamba, toutes les parties prenantes doivent s’impliquer pour la réussite du cycle électoral 2013 – 2016 dont le coût est estimé à 1 145 000 USD!
Le rapporteur de la Ceni, Jean-Pierre Kalamba Mulumba, assisté de deux de ses collègues, la questeur Chantal Ngoy Tshite Wetshi et le membre de l’assemblée plénière Benjamin Bangala, a animé une conférence de presse le 20 février 2015 au siège de cette institution à Kinshasa, sur le calendrier électoral global récemment publié, avec tout le débat que ce document de chronogramme a suscité.
L’accréditation des journalistes à la Ceni et le dernier atelier d’appropriation du même calendrier par le personnel de la centrale électorale congolaise ont également fait partie de points débattus lors de cette rencontre avec la presse.
L’occasion a été donnée au rapporteur Kalamba de relever que la Ceni croit fermement à la tenue des élections à tous les niveaux dans le délai constitutionnel.
Il a ainsi sollicité l’apport de toutes les parties prenantes au processus pour la réussite du cycle électoral 2013 – 2016. Pour ce membre du bureau de la Ceni, le gouvernement doit donner les moyens nécessaires, les acteurs politiques doivent mobiliser leurs bases pour participer aux échéances électorales et la société civile procéder à l’éducation civique des populations en matière des élections.
Le rapporteur Kalamba a été appuyé par la questeur Chantal Ngoy qui a soutenu pour sa part que les dépenses des élections sont prioritaires, une façon de rappeler les promesses fermes du gouvernement de donner à la Ceni les moyens de réaliser sa mission électorale.
Cela avant d’indiquer que le coût est estimé à 1 145 000 USD proposés dans le cadre du budget des élections, dont 385 millions pour les échéances locales et provinciales de 2015 et 700 pour la présidentielle et législatives de 2016.
Concernant l’accréditation des journalistes à la Ceni, à l’issue de cette opération organisée du 13 janvier au 07 février 2015 à la Maison des élections, 359 journalistes ont été accrédités dont 350 congolais parmi lesquels 237 hommes et 113 femmes, et 9 journalistes internationaux parmi lesquels 5 hommes et 4 femmes. Une équipe restreinte a été chargée de l’apurement de plus ou moins 100 dossiers en cours de traitement.
Aussi, la même opération se poursuivra dans d’autres provinces du pays, a précisé le rapporteur de la Ceni au cours de l’échange. Il a par ailleurs apporté un certain nombre d’éléments sur le calendrier électoral dit global, dans le sens qu’il intègre les différents scrutins du cycle électoral et assure la régularité des élections dans le pays en mettant ainsi fin aux arriérés électoraux de 2006 et de 2011.
Le rapporteur de la Ceni a, en outre, soutenu l’aspect consensuel de ce document dans la mesure où, la Ceni a toujours initié des cadres de concertation avec toutes les parties prenantes y compris le Comité de liaison avec les mandataires des partis politiques régulièrement accrédités à cette centrale électorale.
Des missions d’animation de ces mêmes cadres de concertation ont été déployées dans des provinces et ont échangé avec les différentes couches de la population afin de recueillir des contributions nécessaires à la mise en œuvre du processus électoral 2014 – 2016.
Des recommandations pertinentes de toutes ces rencontres ont été formulées. Il s’agit, entre autres, du maintien des scrutins des élections des députés provinciaux au suffrage universel direct, du couplage des élections locales et provinciales afin de mettre rapidement fin au disfonctionnement du Sénat, des Assemblées provinciales et des gouverneurs provinciaux. Sans oublier l’organisation des élections présidentielle et législatives dans le délai constitutionnel en 2016.
Dans l’atelier d’appropriation du calendrier électoral global, tous les secrétaires exécutifs provinciaux, les conseillers principaux auprès des membres du bureau, les directeurs techniques et les experts des membres de l’assemblée plénière se sont mis au pas par rapport aux différentes étapes de ce calendrier. Les grandes lignes du chronogramme opérationnel concernent l’évaluation des performances techniques de l’institution au regard de la mission qui attend la Ceni.
Par Lucien Kazadi T.