Akim Kimbangi Mpezo, élève à l’Institut du 30 décembre, à Matadi, a été tué le lundi 22 aout dernier, au cours d’un match de football. L’adolescent (18 ans) est décédé après qu’un personne non identifiée lui ait enfoncé un tesson de bouteille dans le cou, jusqu’à lui couper la grosse veine. Les infirmiers du Centre de santé et maternité de Mvuzi n’ont pas pu maitriser à temps la forte hémorragie. Il habitait au N°23 de l’avenue Fubu, quartier Ngadi, dans la commune de Mvuzi,
Un tesson de bouteille
Cette scène macabre et odieuse s’est en effet déroulée dans la cour de l’EP. Nzinga située aux encablures du Camp palmier où, selon les sources policières, deux clubs livraient un match de football, organisé dans le cadre des grandes vacances. La rencontre a entrainé une bagarre généralisée entre joueurs et fans des deux formations adverses.
L’organisation des activités sportives et plus spécialement des tournois de football par les différentes structures ayant l’encadrement de la jeunesse pendant les grandes vacances dans leurs attributions, a été encouragée par de nombreux parents qui voient, par cet acte on ne peut plus salutaire, la maitrise de leurs progénitures qui, au lieu de se méconduire, focalisent presque toutes leurs activités vacancières à travers le sport-roi.
Et cela se fait sentir avec acuité à travers tous les quartiers de la ville portuaire de Matadi.
Il se fait malheureusement que le déroulement de tous ces matches se termine très souvent par de graves incidents qui peuvent pourtant être évités de justesse si l’on y prend garde. Notamment en y associant la police devant assurer la sécurité de tout le monde pendant lesdites rencontres. C’est-à-dire joueurs, officiels et spectateurs mais en vain.
Les tournois de football en question
Les organisateurs de tous ces tournois de football ne misent que sur les espèces sonnantes et trébuchantes provenant des frais de participation que leur versent les différents clubs souscripteurs ; reléguant ainsi l’aspect sécuritaire au second plan. C’est ce qui est à la base de toutes les situations déplorables qui sont enregistrées au terme de certains derby.
Cette situation que tout le monde déplore doit cependant interpeller l’autorité urbaine mais aussi et surtout les bourgmestres de trois communes de la ville de Matadi qui doivent arriver à réglementer l’organisation de ces genres d’activités afin que de tels cas ne puissent plus se reproduire. Car, trop c’est trop.
Par Dieudonné Muaka Dimbi