Koffi Olomide aux arrêts à Nairobi

Samedi 23 juillet 2016 - 10:53
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Le patron de Quartier Latin, Koffi Olomide a été arrêté vendredi soir à Nairobi au Kenya alors qu’il s’y est rendu pour livrer quelques concerts. Grand Mopao a été trahi par un enregistrement vidéo d’une caméra de sécurité de l’aéroport Josmos Kenyatta. Comme toujours sans maitrise, selon ses proches, pour une petite altercation entre une danseuse et sa maitresse Cindy le Cœur, l’homme a assené un coup de pied au ventre à la première citée. Elle n’a pas été renversée mais les autres passagers étaient scandalisés. Malheureusement pour lui, la scène s’est passée seulement à quelques mètres de deux policiers qui étaient en faction dont d’ailleurs l’un s’est interposé. Mais le chanteur n’a été arrêté que quelques heures après. Il venait de terminer une interview dans une télévision kenyane et se fait coffrer à la sortie des locaux sous les feux des caméras de télévisions. Directement, le quadra Koraman a été interpelé et conduit au commissariat de police. Arrivé sur place, il a été interrogé sur l’acte posé mais comme d’hab, le roi de Tcha-tcho a rejeté en bloc toutes ces accusations. Selon les médias kenyans qui diffusent la vidéo en boucle, le chanteur congolais de 59 ans risque d’être inculpé. Le malheur de Koffi, c’est de confondre de pays. Il pense jouir de l’impunité partout comme il en bénéficie dans son pays. Au Kenya, il doit faire face à la justice sinon il sera expulsé. La commission nationale pour l’équité du Kenya a demandé à l’inspecteur  général de la police, Joseph Boinnet d’arrêter l’artiste pour agression. Elle a également invité  au musicien congolais de présenter des excuses au public. Très malin, Koffi a, vite, diffusé une vidéo avec la danseuse mise en cause démentant lui avoir donné un coup de pied et criant au montage grossier contre sa personne. Au Kenya, indique un communiqué du ministère de la sécurité, la violence faite aux femmes est interdite et sanctionnée sévèrement. Le Kenya n’accepte pas qu’on humilie ou maltraite une femme, ajoute le communiqué qui rappelle que le code pénal Kenyan stipule que toute personne qui agresse illégalement une autre, s’il elle est reconnue coupable, elle court un an d’emprisonnement ou plus.

https://www.youtube.com/watch?v=pmRalu9GmkY

https://youtu.be/3Mf5r_oc82M

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