Kintambo : la réhabilitation des caniveaux secondaires s’impose

Mercredi 29 octobre 2014 - 13:37

La grande pluie qui s’est abattue hier mardi 28 octobre à Kinshasa dans la matinée, a causé de nombreux dégâts à travers la capitale. Plusieurs avenues plantées sous le décor désolant des inondations des eaux de pluies, charriaient toutes sortes de saleté, ont empêché plus d’un Kinois de vaquer aisément à ses occupations faute d’endroits où mettre les pieds. Après la pluie, certains d’entre eux se sont vus obligés de porter des babouches pour se rendre au boulot, afin de ne pas abimer leurs chaussures en pataugeant dans ces eaux abondantes. Dans les pires des cas, des maisons ont été envahies d’eau, ne laissant que des pleurs et des gémissements pour les familles concernées.

Dans la commune de Kintambo particulièrement, toutes les avenues principales, notamment OUA, Komoriko, Bangala… étaient inondées. La circulation des véhicules autant que celle des piétons, était devenue quasiment impossible.

A l’époque, la commune de Kintambo était épargnée de ce genre de problème parce que l’évacuation des eaux de pluies était facile et rapide. Celle-ci était rendue possible par la présence des caniveaux sur plusieurs avenues parmi lesquelles Inongo, Kimvula, Bandundu, Bangala… qui débouchaient vers la rivière Makelele. Depuis belle lurette, toutes ces voies sont bouchées. Conséquences : des eaux provenant de différents caniveaux convergent vers le canal se trouvant sur l’avenue Mahenge, l’unique grande voie d’évacuation d’eau restant, vers la rivière Makelele. Cette situation fait que s’il pleut abondamment, l’évacuation des eaux de pluie soit trop lente. D’où des flaques d’eaux sur les routes asphaltées, des inondations des parcelles, etc. Il y a quelques temps, des travaux d’agrandissement de l’égout qui s’y trouve, étaient effectués pour rendre facile l’évacuation des eaux, croyant que c’était la solution idéale à ce problème. Mais en vain, puisque cette réponse a montré ses limites.

Puisqu’il en est ainsi, la réhabilitation des caniveaux secondaires s’avère indispensable et si possible, la construction d’autres voies d’évacuation des eaux pour que la 2ème commune de la ville de Kinshasa (Léo II) ne connaisse plus ce genre de problème comme à la vieille époque.

Et qu’en est-il des chantiers inachevés que l’on rencontre pratiquement partout dans la ville ? Au regard de la lenteur et de la légèreté avec laquelle ces travaux sont effectués, tout porte à croire que le problème majeur qui se pose est celui du financement. Mais comment comprendre cet état de chose aussi longtemps qu’au vu et au su de tous, des sommes colossales d’argent sont engagées avec une telle facilité dans des actions brusques et imprévues. Et d’où vient donc cet argent ?

Tshinkle et Myriam

 

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