La ville de Kinshasa (RD Congo) va abriter, d’ici juin 2016, un colloque international des archivistes et archivologues, avec la participation du Conseil international des archives (ICA).
Cette annonce a été faite à Yaoundé, capitale de la République camerounaise, lors du colloque international des sciences et métiers de l’information documentaire, organisé du 2 au 3 décembre 2015 par l’Ecole supérieure des sciences de l’information et de la communication (ESSTIC).
« Le Conseil international des archives a accepté de venir en République démocratique du Congo pour vulgariser ses stratégies sur les archives en Afrique. Il va travailler avec les Archives nationales de la RDC, d’une part, l’Institut supérieur de Statistique de Kinshasa (ISS/Kin) et l’Université de Kinshasa (Unikin), d’autre part », a indiqué le professeur Bob Bobutaka.
Au Cameroun, le colloque international, organisé par l’Ecole supérieure des sciences de l’information et de la communication (ESSTIC) sous le haut patronage du chef du gouvernement camerounais, le thème a porté sur « La formation, recherche, appui au développement, les sciences et métiers de l’information documentaire face au défi de l’émergence de l’Afrique ».
Mieux cerner l’importance et les enjeux des sciences
Cette rencontre scientifique a regroupé à Yaoundé.des scientifiques et experts en information documentaires venus des différents coins du monde.
« Qu’il s’agisse de l’Etat civil, de la propriété foncière et domaniale, de la vie de l’Etat et de l’entreprise ou de l’activité économique, de la justice ou des relations internationales, l’outil documentaire se trouve au centre de notre quotidien comme trace, comme preuve et comme capital», a déclaré le professeur Jacques Fame Ndongo, ministre camerounais de l’Enseignement supérieur représentant le Premier ministre.
Pour le professeur Laurent Charles Boyomo Assala, directeur de l’ESSTIC, « l’information documentaire (archives, bibliothèque, documentation) est au cœur des informations contemporaines ».
Ce forum vise à mieux cerner l’importance et les enjeux des sciences et techniques de l’information documentaire et les métiers qui en découlent pour l’émergence des pays africains. Ceci, pour mieux comprendre les mécanismes de l’information documentaire à travers la demande et l’offre d’informations des agents économiques, sociaux et culturels à moyen et long termes.
« Si l’on considère que l’émergence est une meilleure structuration des activités et un meilleur arrimage de la société aux nouveaux besoins et aux technologies de l’information de la communication, on peut estimer que l’information documentaire y participe dans la traçabilité et la transparence qu’elle impose au niveau de la gestion de ces documents que cela concerne l’administration, les entreprises ou le social », a ajouté aussi le directeur de l’ESSTIC.
Aux assises de Yaoundé, la RDC a été représentée par le professeur Bob Bobutaka de l’Institut supérieur de statistique de Kinshasa (ISS/Kin) et de l’Université de Kinshasa. Il a planché sur la « Recherche et (la) formation universitaire en Sciences de l’information et communication en RD Congo : le quid épistémologique de l’institutionnalisation de la bibliologie ».
Le Conseil international des archives (CIA), une organisation non gouvernementale internationale consacrée aux archives, avait été créée en 1948. Son siège est à Paris, rue des Francs Bourgeois dans le Marais, dans les locaux des Archives nationales.
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