Les jeunes de la ville de Kinshasa sont attirés, ces derniers temps, par la vente des caillasses et briques. Radio Okapi a constaté, jeudi 21 janvier, que certains espaces autrefois occupés par des activités de mécanique ont laissé place à cette nouvelle activité favorisée par le boom immobilier.
Dans les communes de Kinshasa, à l’instar de Bandalungwa, Bumbu et Ngiri-Ngiri, Lingwala et Ngaliema, des jeunes sont en mouvement. Pèles, charrois, vêtus en salopette ou pas, ils sont dans la vente de sable, moellon, caillasse et surtout la production et commercialisation des blocs de ciment.
Quelques-uns rencontrés dans le site derrière la morgue de la maternité de Kintambo, le long de la rivière Makelele affirment nouer les deux bouts du mois grâce à cette activité.
« Chacun de nous se débrouille à sa façon. Nous achetons et vendons des briques. Surtout lorsque les gens construisent, nous leur proposons nos marchandises. Nous vendons une brique entre 0,7 et 1 USD, selon les qualités », déclare un jeune rencontré sur place.
Dans un autre quartier de Kintambo, ce sont des hommes et femmes confondues qui cassent des moellons en petits morceaux, qu’ils revendent à leurs clients.
« Ici nous sommes à Babylone. Nous vendons les caillasses à 5 000 Fc [plus de 15 USD] par charroi. Je vis de cette affaire. Lorsque ma femme a accouché, j’ai payé 450 000 Fc [500 USD] de facture de la maternité de ma femme, grâce à ce travail », ajoute un autre jeune.