Kinshasa: des cas de braquage signalés dans les taxis

Mercredi 20 juillet 2016 - 06:13
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Plusieurs cas de braquages ont été signalés ces dernières semaines dans les taxis à Kinshasa. La plupart des clients victimes de ces braquages ont décrit le même scénario, lundi 18 juillet, aux micros des reporters de Radio Okapi. Les passagers prennent place dans un taxi dans lequel ils trouvent deux ou trois personnes déjà installées. Ces derniers, quelques mètres plus loin, exigent téléphones, argent et objets de valeur aux passagers.

Dans certains cas, les victimes affirment avoir été questionnées pendant plusieurs minutes par des personnes qui se présentent comme étant membres des services de sécurité.

Ces braqueurs sont généralement armés et menacent leurs victimes de les tuer, si elles ne font pas ce qu’ils leur demandent.

Ils opèrent à bord des « ketches », des petits véhicules de marque Toyota qui font le taxi sur les artères de la ville de Kinshasa.

 

« Nous sommes au courant de ce phénomène »

Interrogé sur ces cas de braquage, le commissaire provincial de la police de Kinshasa, général célestin Kanyama, affirme être au courant:

« Nous sommes au courant de ce phénomène. Nous avons déjà arrêté quelques-uns de ceux qui s’adonnent à cette pratique. Ils nous ont même expliqué comment ils procèdent. Ce sont des voleurs qui tentent de déstabiliser les autres.»

Il invite les habitants de la ville de Kinshasa à la vigilance et à prendre certaines précautions utiles.

« Vous pouvez, avant d’entrer dans ce véhicule, le photographier et, au besoin, prendre aussi la photo du conducteur en attendant que d’autres mesures soient prises par les autorités», fait le commissaire provincial de la police.

Le général Kanyama indique avoir écrit aux autorités de la ville pour qu’elles «uniformisent» les véhicules qui font le transport en commun pour faciliter leur identification.

Le chef de la police de Kinshasa affirme que quelques suspects ont déjà été arrêtés.

« Nous avons déjà arrêté quelques personnes qui ont été identifiées par leurs victimes. Nous sommes en train d’approfondir nos enquêtes. Et le parquet aussi fait son travail», assure-t-il.