Alors qu'il n'a pas encore trouvé d'issue dans l'affaire "d'exécution extrajudiciaire" pendant l'opération Likofi dont il avait la commande, Kanyama continue à sémer la désolation dans les milieux de transports des bus 207. Qui, ont dû observer le lundi 22 décembre dernier, une grève qui a paralysé certains coins de la capitale.
Cette grève, d'après les organisateurs, des chauffeurs par ailleurs, s'inscrit dans le cadre de dénoncer les tracasseries de la police routière dont ils sont victimes. Ils accusent le général Kanyama d'avoir, expliquent-ils, exagéré avec sa politique de repression qui n’ont jamais donné des résultats consolidés. Simba, un chauffeur fait savoir "qu'ils sont arrêtés sans motif valable".
Et que ces policiers se limitent juste à reprocher ces chauffeurs que leurs véhicules ne sont pas en état de pouvoir circuler. "Que votre bus soit en bon état ou pas, nous ne faisons qu'exécuter l'ordre du général Kanyama. Celui d'empêcher vos bus à pouvoir circuler", répond un policier à un chauffeur qui cherchait à faire comprendre les agents de l'ordre que son véhicule était en bon état.
Il faut noter que l'immobilisation des taxis bus dits 207 a plus préjudicié beaucoup des Kinois notamment, celle de l'est de la capitale qui s'est trouvée dans l'impossibilité de se déplacer pour se rendre notamment, au centre ville. Les habitants des communes telles que Masina, Nd'jili, ont dû faire le pied jusqu'à Limete dans l'espoir de trouver le transport en commun.
gerard lemba