Le président Kabila est attendu vendredi à Kigali où il sera reçu par son homologue rwandais, Paul Kagame. Des officiels congolais l'ont précédé dans la capitale rwandaise. Après Yoweri Museveni de l'Ouganda, c'est le tour du voisin rwandais. Les deux hommes doivent aborder naturellement les questions sécuritaires. Les rebelles rwandais des Fdlr restent encore nuisibles et opèrent dans la partie Est du Congo-Kinshasa. Des stratégies devront être redéfinies pour venir à bout de ces hors-la-loi. Outre les aspects sécuritaires, les problèmes politiques, notamment le dialogue politique inclusif, ne manqueront pas d'être évoqués. Normal que Joseph Kabila demande le soutien de son homologue rwandais sur ce qui parait, aujourd'hui, comme "une équation difficile à résoudre". D'ailleurs, la communauté internationale semble, face à l'intransigeance des uns et des autres, se planter avec son groupe de soutien. Si le président Sassou tente déjà de convaincre les anti dialogue d'intégrer la dynamique des pourparlers, le chef de l'état rwandais, Paul Kagame peut aussi le faire de manière directe ou indirecte. Il est clair que si Kinshasa est déstabilisé, c'est toute la région qui risque d'être secouée. Et c'est là qu'est engagé la responsabilité de tous les dirigeants de la région.