La Ligue internationale des Femmes pour la paix et la Liberté (Wommen’s International League for Peace and Freedom « WILPF-RDC ») a tenu vendredi 19 septembre une journée d’information et d’échanges avec les professionnels des médias de Kinshasa sur le processus d’adoption, de promulgation et d’application des textes relatifs à la promotion des Droits de la femme en RDC. Objectif : informer les journalistes sur le processus de la loi portant modalités d’application des droits des femmes et la parité ainsi que sur le projet de la révision du Code de la famille en RDC.
Dans son message aux participants, la présidente de la Ligue internationale des Femmes pour la paix et la Liberté « WILPF », Mme Annie Matundu Mbombi a rappelé que la loi portant modalités d’application des droits de la femme et de parité date de 1977. Depuis 37 ans, la RDC ayant pris part aux rencontres en matière d’intégration de genre et ratifié plusieurs instruments juridiques, n’a jamais appliqué cette loi. Cela est dû au manque de volonté politique, a-t-elle souligné. C’est pourquoi, elle a demandé l’implication des hommes et des femmes des médias de faire le plaidoyer dans la promotion des droits de la femme congolaise.
Relayant la présidente de WILPF, Me Lisette Mavungu, s’est appesantie, à son tour, sur le processus de révision du Code de la Famille en RDC. Elle a d’abord brossé succinctement l’historique de ce document datant de 1987. Le Code de la famille a indiqué Mme Lisette Mavungu, contient 935 articles, regroupes en 8 livres. C’est le Livre III, dont les articles sont en grand nombre proposés.
A cette occasion, elle a révélé les raisons qui militent en faveur de la révision du Code de la famille. Lequel se trouve actuellement au bureau du sénat.
Pour Me Lisette Mavungu, le défi majeur des associations féminines congolaises est que ce Code soit largement vulgarisé. Car, ce document si important, n’est pas seulement bénéfique pour la femme, mais il l’est aussi pour l’homme. Comme le processus de révision du Code de la famille se trouve au Parlement, elle espère qu’à la fin de la session de septembre 2014, le nouveau code de la famille sera prêt.
Après échanges et débats fructueux, la présidente de la Ligue internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, Annie Matundu a enfin remercié les hommes et les femmes des médias pour l’assiduité avec laquelle ils ont suivi la communication de ces deux lois et leur rôle dans le processus d’adoption et de communication. « Je souhaite que chacun reparte avec des réponses à ces questions mais également avec de nouvelles idées, de nouveaux programmes pour faire évoluer le processus de ces deux lois qui traînent au niveau du Parlement pour leur adoption ou leur révision. Un immense travail a été accompli par les associations féminines dans la promotion de ces droits. Les relations que nous venons de tisser aujourd’hui, est le fruit de votre engagement, votre enthousiasme et votre persévérance. C’est pourquoi notre souhait pour l’année 2014 est de voir que ces deux lois en souffrance, soient adoptées ». A.L
En cours
