L’ONG Centre médical de la solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (Sofepedi) affirme avoir recensé 42 cas de violences sexuelles, en février dernier, dans le district de l’Ituri (Province Orientale). La coordinatrice de cette structure, Noëlla Alifwa, a livré ces chiffres, le week-end dernier à Bunia, chef-lieu de district de l’Ituri.
Elle a accusé les miliciens de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) de commettre ces forfaits.
Pour Noëlle Alifwa, 25 de ces 42 cas ont été commis à l’intérieur de la ville de Bunia, chef-lieu du district de l’Ituri au moment des vols armés.
Elle attribue également ces viols à la récurrence des cas d’insécurité au Sud d’Irumu et à Bunia, mais également dans le territoire de Mambasa.
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La coordinatrice de l’ONG Sofepedi appelle le gouvernement à mettre fin à ce fléau qui attaque la femme Iturienne et redoute que les cas de viol non dénoncés soient plus nombreux:
«Nous avons reçu 42 cas dont 25 victimes sont des femmes agressées dans la ville de Bunia et 17 autres sont venues des chefferies et contrées éloignées de Bunia. Si nous avons des cas de violences sexuelles qui nous parviennent et qu’en est-il des cas qui ne nous parviennent pas. Nous les femmes, nous avons besoin de la paix et de la sécurité ».
Noëlla Alifwa appelle par ailleurs le gouvernement à s’investir pour le retour de la paix dans le district de l’Ituri, en prioe à des groupes armés dont les miliciens de la FRPI.
Il y a quatre jours, où ces hommes au chef milicien Justin Banakoli alias Cobra Matata avaient violé huit femmes et blessé grièvement deux parmi elles dans les localités de Madibe I et II, en territoire d’Irumu dans le district de l’Ituri (Province Orientale). Des blessées sont celles qui tentaient d’échapper au viol.
Selon la société civile d’Irumu, ces assaillants avaient également pillé des boutiques, maisons et emporté plusieurs biens de valeur et bétails notamment des motos et des chèvres de ces habitants de ces deux localités.