Selon un communiqué de presse de la Primature du mardi 9 septembre 2014 signé par le Directeur de cabinet du Premier ministre, le ministre de Médias, Communication et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté a instruit le président de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunication (Arptc) de la coupure du signal de StarTimes. Et ce, en entendant la décision de la Cour suprême de justice. Cette décision est intervenue après entretien qui a réuni le Premier ministre, le ministre des Médias et Communication et le Ministre des Postes de Télécommunications Nouvelles Technologies de l‟Information et de la Communication (Ptntic). A cette occasion, il a été convenu de saisir la Cour suprême de justice en interprétation des textes de loi portant responsabilités, conditions et modalités d‟attribution des licences en matière de télédistribution. Le communiqué souligne que, « au cours de la dernière réunion tenue le 5 septembre 2014, les deux ministres concernés s‟étaient mis d‟accord de suspendre momentanément l‟autorisation accordée à StarTimes, en attendant l‟avis de la Cour suprême de justice et ont instruit l'Arptc en vue de l‟exécution de cette décision gouvernementale ». Après plusieurs résistances du Président de l‟Arptc d‟appliquer cette décision, la Primature « demande au président de l'Arptc d‟appliquer sans délai la décision du gouvernement ». Les observateurs avertis regrettent seulement que dans ce communiqué, l‟on ne note pas la part des utilisateurs de cette télédistribution. Aussi, pourquoi avoir laissé beaucoup de temps à une entreprise de fonctionner dans l‟irrégularité et venir suspendre ses services après son expansion à Kinshasa ? Même si StarTimes va se plier à ces exigences, quel sera le sort des abonnés ? C'est à cette question que la hiérarchie de StarTimes a tenté de répondre hier, en demandant pardon à la population congolaise pour cette interruption intervenue. Cette société de télédistribution rassure les Congolais qu‟en venant investir en Rd Congo, c‟était dans le respect de la législation en vigueur. Voilà qui l‟a conduit, pendant tout le temps qu‟elle a fonctionné, à payer les droits et redevances dus à l‟Etat congolais.