Sept mille déplacés de la chefferie de Manziga dans le territoire de Niangara dans la nouvelle province du Haut-Uele passent des moments difficiles depuis deux semaines. Le chef de l’entité affirme que ces déplacés sont hébergés dans des familles d’accueil mais manquent de terre à cultiver. Selon lui, ces déplacés refusent de rentrer dans leurs villages craignant les attaques à répétition de la rébellion ougandaise de la LRA. Le président de la société civile appelle le gouvernement à augmenter les effectifs des FARDC à Niangara et à renforcer leur logistique.
Deux mille d’entre eux se trouvent dans la localité de Wawe, mille cinq cents à Guseyo et trois mille cinq cents à Nambia-centre.
«Que le Gouvernement puisse essayer de renforcer la sécurité là-bas, d’équiper d’abord les militaires qui sont là ; puisqu’ils se plaignent aussi [d’être sous-équipés]», a souhaité Marcel Gomolo, chef de la chefferie de Manziga.