Pendant que le comité de gestion dirigé par Jean Kimbembe Mazunga s’évertue à redresser la SCTP, au sein de l’un des mouvements syndicaux de l’entreprise, on s’entredéchire... Une guerre sans merci du leadership s’est éclatée.
Après la mort de Lambert Osango, ancien président du syndicat ECO, l’on connait déjà des scissions au sein du mouvement. Il s’engage, depuis peu, une lutte sans merci de succession. Cette lutte née d’une crise dans le fonctionnement du syndicat ECO où deux tendances s’affrontent en vue de prendre les commandes de cette organisation syndicale au sein de la Société congolaise des transports et des ports (SCPT).
A en croire Certaines sources, différentes correspondances émanant du bureau du syndicat ECO ont été adressées au comité de gestion de la SCTP. Ces correspondances font état d’une restructuration et de la titularisation de certains membres du syndicat pour son bon fonctionnement.
Ces lettres ont été réceptionnées comme il se doit par le DG Jean Kimbembe Mazunga parce qu’elles viennent d’un corps partenaire social reconnu par toutes les structures du pays. En termes de structure syndicale, la SCTP compte en compte une vingtaine. Chaque syndicat s’organise comme il entend. Mais selon ECO, c’est au terme des élections qu’un bureau national avec des délégués élus est constitué. Depuis l’avènement de l’ingénieur Jean Kimbembe Mazunga à la tête de la SCPT, celui-ci n’a jamais interféré dans l’élection des délégués syndicaux, encore moins dans la constitution de leur bureau, Mais l’agitation qui règne actuellement au sein du syndicat ECO prouve à suffisance que feu Lambert Osango avait fort à faire pour gérer ses oilles et maintenir l’unité au sein de ce mouvement syndical. Les efforts de redressement consentis par Kimbembe au sein de cette entreprise sont non négligeables. Jadis considéré comme canard boiteux, la SCTP a retrouvé aujourd’hui sa stabilité, fruit des efforts de l’actuel comité de gestion. Ainsi, du côté du mouvement syndical, d’aucuns pensent qu’il est nécessaire d’avoir une conscience et un sens élevé de responsabilité dans le chef de ceux qui doivent gérer ce syndicat afin de restaurer l’ordre après le décès de son regretté président. Ces derniers pensent également qu’au lieu de rechercher à semer l’agitation au sein du personnel, les membres de ces syndicats doivent d’abord chercher à remettre de l’ordre dans leur organisation syndicale.
D’autres observateurs avertis notent, quant à eux, des efforts que déploient Jean Kimbembe avec l’appui de tout le personnel pour redorer l’image de l’ex-ONAIRA. Un élan qu’ils ne pensent pas perdre... L’objectif étant de permettre à la SCTP de participer à la reconstruction du pays à travers la Révolution de la modernité, vision chère au chef de l’Etat, Joseph Kabila. D’ailleurs, les résultats obtenus sont déjà palpables... On en veut pour preuve la remise en service du train Express, l’acquisition des nouvelles locomotives ; la réhabilitation de la Gare centrale, la revisitation de l’axe Ilebo-Kinshasa, la lutte pour l’effacement des arriérés des salaires et la résolution des différentes charges sociales héritées des comités de gestion précédents… Des acquis qui ne nécessitent pas une distraction, ni tendre l’oreille à des éventuels pêcheurs en eau trouble.
Par CN